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Publié par Guy Muller

 

Après 1850, l’économie et la société romanaises subissent leur mutation majeure avec le développement de l’industrie de la chaussure pour laquelle travaillent, en 1914, 5 000 ouvriers et ouvrières, à l’origine d’un mouvement syndical puissant. Dès la fin du 19ème siècle s'impose la première marque de chaussure, « UNIC ». Mais à partir de 1974, la crise désorganise profondément l'industrie de la chaussure : la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements : en 25 ans, les effectifs passent de 4 000 à 1 000 salariés.

 

La Collégiale Saint-Barnard

Parfaitement symétrique, elle permet de bien apprécier le matériau et la disposition roman/gothique en hauteur. Un auvent repose sur le départ d’un porche disparu. À l’angle nord de la façade, la base du clocher est romane. Le portail roman a été fortement dégradé par les Protestants pendant les Guerres de Religion : toutes les têtes sont brisées. L’église présente aujourd’hui une nef unique de quatre travées, un transept saillant et un chœur profond à abside polygonale. Les parties occidentales de l’église, notamment les parties basses de la nef, sont romanes. Le chœur, le transept et les voûtes de la nef sont gothiques. Le chœur et l’abside sont richement décorés de peintures du XIVe siècle, géométriquement mais sans symétrie (chevrons, cloches, spirales, damiers…), représentant la Jérusalem céleste : créneaux gardés par des anges (ailes), des saints (auréoles) ou des rois (couronnes).

Romans sur Isère
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La tour Jacquemart

C’est une ancienne porte du second rempart choisie pour accueillir un automate marteleur qui donne l’heure : le Jacquemart.  La tour mesure 37 mètres de haut. Le Jacquemart de Romans-sur-Isère est un des plus grands de ceux qui subsistent aujourd’hui dans près d’une cinquantaine de villes françaises.

Au XIVè siècle, les romanais, à l’instar des grandes villes de France, voulurent avoir une horloge publique et les consuls résolurent de faire élever la tour de la forteresse pour y placer un mécanisme d’horlogerie avec cadran et sonnerie. En conséquence, ils s’adressèrent à un habile artisan de Fribourg, en Suisse, Pierre Cudrifin, qui vint à Romans-sur-Isère pour s’entendre avec les autorités et qui se chargea du travail. L’oeuvre fut rapidement menée à bonne fin ; le mécanisme fut placé sur la tour et, pour sonner les heures, on plaça un automate en bois armé d’un marteau de fer. A cette époque, on appelait par dérision Jacques Bonhomme le paysan qui supportait les corvées sans se plaindre. L’automate fidèle à la mission qui lui était confiée fut baptisé Jacques et on ajouta Marteau à cause de l’instrument dont il était muni. Jacques-Marteau est devenu depuis par corruption Jacquemart.

Le jour de notre visite la place située à coté de la tour était noire de monde. La chef de cuisine Madame Pic assurait l’animation depuis un podium avec l’équipe de la télévision locale.

Romans sur Isère
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Romans sur Isère
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