20 octobre 2019
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Après 1850, l’économie et la société romanaises subissent leur mutation majeure avec le développement de l’industrie de la chaussure pour laquelle travaillent, en 1914, 5 000 ouvriers et ouvrières, à l’origine d’un mouvement syndical puissant. Dès la fin du 19ème siècle s'impose la première marque de chaussure, « UNIC ». Mais à partir de 1974, la crise désorganise profondément l'industrie de la chaussure : la concurrence étrangère lui est fatale. De nombreuses entreprises ferment, entraînant des centaines de licenciements : en 25 ans, les effectifs passent de 4 000 à 1 000 salariés.
La Collégiale Saint-Barnard
Parfaitement symétrique, elle permet de bien apprécier le matériau et la disposition roman/gothique en hauteur. Un auvent repose sur le départ d’un porche disparu. À l’angle nord de la façade, la base du clocher est romane. Le portail roman a été fortement dégradé par les Protestants pendant les Guerres de Religion : toutes les têtes sont brisées. L’église présente aujourd’hui une nef unique de quatre travées, un transept saillant et un chœur profond à abside polygonale. Les parties occidentales de l’église, notamment les parties basses de la nef, sont romanes. Le chœur, le transept et les voûtes de la nef sont gothiques. Le chœur et l’abside sont richement décorés de peintures du XIVe siècle, géométriquement mais sans symétrie (chevrons, cloches, spirales, damiers…), représentant la Jérusalem céleste : créneaux gardés par des anges (ailes), des saints (auréoles) ou des rois (couronnes).
La tour Jacquemart
C’est une ancienne porte du second rempart choisie pour accueillir un automate marteleur qui donne l’heure : le Jacquemart. La tour mesure 37 mètres de haut. Le Jacquemart de Romans-sur-Isère est un des plus grands de ceux qui subsistent aujourd’hui dans près d’une cinquantaine de villes françaises.
Au XIVè siècle, les romanais, à l’instar des grandes villes de France, voulurent avoir une horloge publique et les consuls résolurent de faire élever la tour de la forteresse pour y placer un mécanisme d’horlogerie avec cadran et sonnerie. En conséquence, ils s’adressèrent à un habile artisan de Fribourg, en Suisse, Pierre Cudrifin, qui vint à Romans-sur-Isère pour s’entendre avec les autorités et qui se chargea du travail. L’oeuvre fut rapidement menée à bonne fin ; le mécanisme fut placé sur la tour et, pour sonner les heures, on plaça un automate en bois armé d’un marteau de fer. A cette époque, on appelait par dérision Jacques Bonhomme le paysan qui supportait les corvées sans se plaindre. L’automate fidèle à la mission qui lui était confiée fut baptisé Jacques et on ajouta Marteau à cause de l’instrument dont il était muni. Jacques-Marteau est devenu depuis par corruption Jacquemart.
Le jour de notre visite la place située à coté de la tour était noire de monde. La chef de cuisine Madame Pic assurait l’animation depuis un podium avec l’équipe de la télévision locale.
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6 octobre 2019
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C’est à partir de la ville de Tain l’Hermitage que nous avons eu une très belle vue de Tournon. Une passerelle relie les deux villes et permet d’avoir de belles perspectives de la géographie de la ville et de son vignoble « crus de Saint Joseph ». Un château et un grand lycée bordent la ville le long du Rhône. Une fois la traversée effectuée, on peut voir le vignoble de Tain. Après une halte pour visiter le château, nous avons pris la route de la Corniche du Rhône, sur une vingtaine de kilomètres.
Nous nous sommes arrêtés à Vernon en Vivarais pour visiter une église ne figurant pas sur les guides. Au loin nous avions eu les yeux attirés par une immense flèche qui dominait les toits du village. D’où l’idée de s’y arrêter. Nous n’avons pas été déçus : vitraux magnifiques, élévation de la nef, nombreux chapiteaux décorant les travées.
Puis nous avons retraversé le Rhône pour visiter les celliers de Tain. Nous avons dégusté quelques crus locaux, avant de monter sur le haut de la colline, pour avoir une vue de la vallée du Rhône
En allant plus haut nous avons découvert le panorama de Saint Romain de Lerps où une petite chapelle domine un tertre aménagé en observatoire. De l’Est à l’Ouest le paysage court du Mont Blanc aux collines de l’Ardèche. Deux balcons avec relevé géographiques offrent un repère sur 12 départements. C’est un magnifique panorama, le plus beau de toute la vallée du Rhône, permettant de voir le Vercors, le Mont Ventoux, le Pilat. Cette vue dégagée est plus puissante que celle de la Corniche du Rhône peu aménagée, au contraire des gorges de l’Ardèche où de nombreux promontoires ont été construits pour le plus grand bénéfice des touristes.
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29 septembre 2019
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A la Découverte de la Région Auvergne Rhône Alpes
Après notre dernier voyage au Japon, nous proposons la découverte d’une nouvelle Région, pendant les prochaines semaines.
Un festival d’orgues de Barbarie a débute notre voyage. A partir de Valence, nous découvrirons la ville et son musée centré sur le ruiniste Hubert Robert, puis nous découvrirons la corniche du Rhône, Tain l’Hermitage, Romans. Ensuite, nous irons à Aix les bains pour découvrir son musée Faure et ses palaces, son lac, l’abbaye de Hautecombe, visite de la ville de Chambéry, ses traboules et de son château, la ville d’Annecy, Promenade dans le Beaufortain, le Mont Revard…
A partir de Saint Nectaire, nous visiterons la chaîne des puys, Vulcania, le château de Murol, des fermes…
Le Musée de Valence, art et archéologie, se situe dans le centre historique du vieux Valence, jouxtant la cathédrale Saint-Apollinaire, au bord de la première terrasse de la ville. Il propose une large vue panoramique sur le paysage valentinois, du Vercors jusqu'aux montagnes de l'Ardèche. Créé officiellement en 1850, il est installé depuis 1911 dans l’ancien palais épiscopal, vaste hôtel particulier entre cour d’honneur et jardin privé qui garde de nombreuses traces de son histoire séculaire : tour épiscopale fortifiée du 12e siècle, galerie ogivale, plafonds peints des 15e et 17e siècles...
Ses collections, riches de plus de 20 000 œuvres, offrent dans un parcours réinventé un large panorama de l’histoire de l'Homme et des arts, de la préhistoire régionale à l’art contemporain.
La section Archéologie retrace l’histoire des civilisations ayant occupé la Drôme et la moyenne vallée du Rhône, des périodes modernes en remontant jusqu’à la préhistoire.
La section Art, qui réunit peintures, dessins, sculptures et arts décoratifs, propose en particulier de nombreuses œuvres sur le thème du paysage, depuis sa relecture par les artistes contemporains jusqu’à son "invention" au 16e siècle comme genre autonome.
Le paysage de ruines domine dans les collections de peinture du 18e siècle avec Giovanni-Paolo Pannini, Jean-Nicolas Servandoni, et surtout Hubert Robert. Précédées d’un espace consacré au donateur Julien-Victor Veyrenc qui présente d’autres dessins de sa donation (François-André Vincent, Joseph-Benoît Suvée, Charles Meynier, Le Parmesan…), deux salles sont dédiées à l’exceptionnel ensemble de près de cent vingt œuvres d’Hubert Robert. Cet ensemble constitue la collection consacrée à l’artiste la plus importante conservée dans un musée, avec celles des musées du Louvre à Paris et de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, et propose une vision du ‟sentiment de la nature” et du goût pour l’antique qui se sont développés au 18e siècle.
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Expositions des musées
15 septembre 2019
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Ce festival offre un joli rendez-vous sur les berges du Rhône de Guilherand-Granges. Sont présents plus de cent tourneurs d'orgues unis pour mettre la chanson à l'honneur, à l'invitation de la ville de Guilherand-Granges et de l’association GG Adelo. Nous sommes venus flâner au bord du fleuve et pousser la chansonnette avec ces passionnés de musique mécanique qui revisitent avec talent l'ambiance des guinguettes d'autrefois ! Animations enfants, buvette et petite restauration sur place donnent à cette rencontre un caractère « familial ».
Les berges du Rhône de Guilherand-Granges résonnent ce premier jour de juin au son des manivelles des 110 tourneurs d’orgues de Barbarie, venus de France et d’ailleurs !
Les amateurs actuels de karaoké ne savent rien de cette période où les tourneurs d’orgue sillonnaient les rues et cours des villes afin de diffuser les chansons nouvelles. Je me souviens qu’à Nice, sur les principales places, l’orgue de barbarie était entouré par une population joyeuse. On achetait alors les partitions de musique de Piaf, Ferré, Dalida, et bien d’autres encore. C’était en chœur que les participants accompagnaient la musique en reprenant les refrains. Cette fête en plein air était empreinte d’une grande convivialité, une joie simple se diffusait progressivement sur les marchés devant la gare du Sud, à Garibaldi, place Saint Maurice. En général, les tourneurs chantent en couple et surtout sans micro et sans... électronique. On était loin des « animations » organisées comme aujourd’hui !! La raison du succès de l’orgue de barbarie est qu’il ne nécessite aucune connaissance musicale à l’exception d’une voix et d’un caractère marqué.
Il existe une banque de données importante de musique enregistrée sur des bandes de papier dont les perforations annoncent déjà l’irruption de l’informatique. A l’occasion de ce festival il était possible d’acquérir des chansons permettant d’étoffer sa bibliothèque.
A l’occasion de fêtes, anniversaires, mariages, il est possible de prendre contact avec des tourneurs, pour animer une manifestation.
Parmi les tourneurs, étaient également présents sur la promenade :
> Déambulation clownesque et sur échasses avec Poup’s Circus et le clown Tessotte
> Paul Fernique, conteur spécialisé dans la petite enfance mais aussi musicien. Avec de nombreux accessoires tels que des déguisements, des perruques, des chapeaux mais aussi des instruments et des percussions, il propose un spectacle interactif où les enfants peuvent se glisser dans la peau de différents personnages : cheval, musicien, cigogne, clown, singe ou vedette de musical... A découvrir !
> Alain Debyser, ventriloque très talentueux qui face à sa marionnette forte impertinente suscite la curiosité des petits comme des grands !
> Jean-Michel Dominczak, mime-statue
> Une exposition sur le fonctionnement de l’orgue de Barbarie
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10 août 2019
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Nous prenons la route pour Hiroshima où chaque année des millions de visiteurs se rendent pour se recueillir dans ce lieu de destruction apocalyptique. Depuis le 6 août 1945, la ville est mondialement connue pour avoir été l'une des deux cibles, avec Nagasaki, des bombardements atomiques des Etats-Unis. La ville de Hiroshima fut entièrement reconstruite après la guerre. À l'initiative de son maire,Shinzo Hamai, elle fut proclamée « Cité de la Paix » par le parlement japonais en 1949.
En guise de témoignage, les ruines du dôme de Genbaku, l'un des seuls bâtiments à ne pas avoir été entièrement détruits par l'explosion, furent conservées.
La reconstruction de la ville intègre un musée de la Paix, dont les bâtiments ont été conçus par l'architecte Kenzo Tange. Un vaste parc, le parc du Mémorial de la Paix, s'étend sur 12 hectares, à proximité du centre de l'explosion, dans lequel chaque année, le6 août, une cérémonie commémorative est organisée. Ce parc abrite de nombreux monuments à la mémoire des victimes de la bombe. Le cénotaphe contient le nom de toutes les victimes connues de la bombe ; une flamme de la paix y brûle, destinée à rester allumée tant que des armes nucléaires existeront.
Visite du musée du souvenir et de la paix. Il rassemble de nombreux documents et photos sur les conséquences de l’explosion de la bombe : conséquences immédiates et ultérieures avec de nombreuses leucémies. Une horloge indique le nombre de jours écoulés depuis l’explosion d’Hiroshima, ainsi que le nombre de jours écoulés depuis le dernier essai. Des photos d’écoliers entourant leur maître, un tricycle brûlé, un film sur la ville après l’explosion, concurrent à montrer au monde entier les conséquences d’un conflit nucléaire. En 2015, le Premier Ministre Shinzo Abe, avait prononcé ces paroles : « En tant que seul pays frappé par l’arme atomique (…) nous avons pour mission de créer un monde sans arme nucléaire. Nous avons la responsabilité de faire comprendre l’inhumanité des armes nucléaires, à travers les générations et les frontières ».
Le maire d'Hiroshima, Kazumi Matsui, a demandé quant à lui de supprimer les armes nucléaires, « le mal absolu », et de créer des systèmes de sécurité qui ne soient pas dépendants de la puissance militaire. Il s’est adressé directement « aux leaders du monde », et leur a demandé « de venir dans les villes qui ont été bombardées, d’écouter les histoires des habitants et de connaître la réalité d’un bombardement nucléaire ».
Déjeuner dans un restaurant local. Nous traversons le centre-ville d’Hiroshima et ses artères modernes qui réunissent plus d’un million d’habitants. Puis, continuation pour Kyoto, la vraie capitale spirituelle de l’archipel avec ses 1 650 temples et ses 400 sanctuaires. Dîner dans un restaurant de cuisine occidentale à la japonaise.
J 14. KYOTO / OSAKA / PARIS / AÉROPORT DE DÉPART : transfert à l’aéroport d’Osaka. Vol pour Paris. Continuation vers l’aéroport de NICE.
FIN DU VOYAGE
Les WC Japonais
Ces toilettes high tech sont disponibles en plusieurs modèles, avec ou sans électricité, et avec plus ou moins de fonctionnalités en fonction du tarif. Il existe même certains modèles spéciaux pour les personnes âgées avec des accoudoirs automatiques qui peuvent aider à se relever !
Les fonctionnalités disponibles sur les toilettes japonaises sont les suivantes :
- le siège chauffant : très pratique en hiver ou dans les maisons mal isolées, il participe au confort exceptionnel des WC japonais ;
- le jet autonettoyant : il en existe deux sortes, un jet pour le derrière (mixte) et un jet pour l’avant (pour les dames). Attention à ne pas confondre les pictogrammes ! Selon les études, le jet autonettoyant permet de prévenir les hémorroïdes et la constipation, au contraire du papier toilette. La température de l’eau est réglée par défaut à la température du corps, soit environ 30°C, et les jets d’eau peuvent être orientés à volonté ;
- le séchoir à air : pour se sécher les parties intimes après utilisation du jet autonettoyant ;
- la fonction d’ouverture automatique de la lunette (à l’aide d’un détecteur de mouvements) ;
- la chasse d’eau automatique (à l’aide d’un détecteur de mouvement également) ;
- la fonction massage ;
- la ventilation anti-odeur ;
- le WC avec lavabo ou lave-main intégré ;
- de la musique pour couvrir les bruits gênants ;
- une sonnette d’alarme pour demander de l’aide, en particulier dans les toilettes handicapées : nombreux sont les Occidentaux qui se sont fait avoir lors de voyages au Japon !
Les fabricants de toilettes japonaises ont en outre prévu de nouvelles fonctions à ajouter aux prochains modèles, notamment des capteurs de santé permettant d’analyser l’urine, les selles, le taux de graisse ou de sucre dans le corps, la pression sanguine, etc.
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3 août 2019
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23:37
Départ pour Miyajima. L’ensemble du personnel du Ryokan est réuni le long du car pour nous souhaiter un bon voyage. Continuation pour la visite du célèbre torii flottant de Miyajima. Traversée en ferry pour l’île sacrée, considérée comme l’un des trois plus beaux paysages de l’archipel. L'île d'Itsukushima est considérée, dans la religion shintoïste, comme une île sacrée. Il n'y a ainsi ni maternité ni cimetière sur l'île, car son statut interdit que l'on y naisse ou que l'on y meure. De la même façon, il est interdit d'y abattre des arbres. L'île est donc couverte d'une forêt relativement luxuriante. La mer intérieure du Japon ressemble à notre Méditerranée avec ses côtes découpées, ses pinèdes et ses oliviers. Les cerfs viennent chercher des caresses des visiteurs. Visite du sanctuaire rouge vermillon sur pilotis d’Itsukushima, déclaré au Patrimoine Mondial de l’UNESCO
De nombreux lieux saints sont construits sur l'île, tels que :
- le temple de Senjokaku qui comprend une pagode à cinq étages construite en 1407 ;
- le Daigan-ji, dédié au dieu de la musique et qui date de 1201.
- Le mont Misen, très apprécié des randonneurs, est entouré d'une luxuriante forêt dont les érables rouges sont particulièrement beaux à l'automne. Ils jalonnent le parc de Miyajima où déambulent environ cinq cents cerfs en liberté.
Nous nous promenons librement dans la rue commerçante. De très jeunes écoliers circulent avec dans leur dos de lourds cartables. La dégustation d’énormes d’huitres chaudes séduit les amateurs. Nous trouvons un café qui vend des expressos dignes de l’Italie. Nous visitons les magasins de souvenirs : kimonos, éventails, boites à bijoux…
A l’heure indiquée nous reprenons le chemin du ferry en direction de la ville d’Hiroshima.
Un dîner à l’occidentale au dernier étage (24ème) de l’hôtel : une vue magnifique sur la baie d’Hiroshima s’offre à notre regard.
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28 juillet 2019
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Jour 9. Nous quittons Kyoto : Départ pour Tottori. Découverte des ruines du château féodal de Tottori, construit à même la montagne ; c’était le principal château du domaine de Tottori à l’époque du Japon féodal. Déjeuner de Soba, un plat de nouilles. Puis, continuation avec la visite des dunes de Tottori et son musée de sable. La montée des dunes est pénible car nos pieds s’enfoncent dans le sable. Des dromadaires égaient le paysage. Les sculptures du musée de sable sont sur le thème de l’Inde et de ses principaux monuments.
Jour 10. TOTTORI, IZUMO, TAMATSUKURI : au matin départ pour Izumo. Visite du musée Adachi d’où l’on vient de tout le Japon pour l’admirer. Ce jardin se visite depuis une galerie pour que la beauté du site ne soit pas abimée. Des photos en montrent les divers aspects selon les saisons. Ensuite, nous visitons le sanctuaire Izumo Taisha. Route pour Tamatsukuri, connu pour ses thermes et ses quinze sources jaillissant de la roche volcanique. Dîner de Sukiyaki, fondue japonaise, au ryokan, auberge traditionnelle.
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13 juillet 2019
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Départ vers une école de cuisine pour un cours de cuisine japonaise. Notre groupe doit apprendre à réaliser des sushis au poids de 20-25 grammes de riz et à les entourer de bandes découpées de poissons. Nos instructeurs notent ensuite les réalisations sur le plan de la présentation. En ce qui concerne la qualité : c’est tant pis pour nous car nous devons déjeuner des fruits de notre travail. Des diplômes sont remis aux meilleurs chefs… mais nous sommes tous jugés bons ! Déjeuner de sushis, plat typique japonais. Visite d’une brasserie de Saké et dégustation.
Puis, promenade dans les quartiers de Ninenzaka et Sannenzaka, lieux privilégiés pour croiser des japonais en kimono ou yukata. Continuation de la visite avec le temple de Kiyomizudera. Ce temple est situé en haut d’une montée très animée. Les touristes locaux et pèlerins se croisent dans une allée piétonne : nous sommes comme au mont Saint Michel en Juillet. Ambiance de fête où l’on se montre en kimono. Les appareils photos sont en plein travail. Les belles se font photographier devant les magasins. A l’arrivée devant les marches du temple tout le monde prend des photos des deux édifices religieux. Après la montée au temple, une vue magnifique se développe sur la ville et les jardins. Quel que soit l’endroit, il y a toujours des arbres fleuris pour servir de décor d’arrière-plan, comme le montre notre vidéo. Dîner de Shabu Shabu, fondue de fines tranches de bœuf.
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6 juillet 2019
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La descente par téléphérique et par train découvre les paysages de montagne et la variété des terrains agricoles, toujours encadrés par les arbres en fleurs. Visite du château de Nijo et de son parc. Déjeuner de Yakiniku, plat à base de viande grillée. Nous traversons en car Kyoto et avons une vue sur ses nombreux temples. La visite des principaux temples et quartiers mériterait un arrêt de plusieurs jours.
Visite du Temple Ryoan-ji, le plus célèbre des jardins zen. Nous méditons en face de ces jardins de pierres. Autour des pierres, des sillons de graviers sont dessinés et personne ne doit marcher dessus pour en détruire l’harmonie. Le parc nous montre les arbres courbés et taillés selon la philosophie Zen. L’arbre est effeuillé pour que son squelette seul apparaisse. Les pins (cryptomères) sont épilés sur les branches pour faire ressortir leurs terminaisons en forme de boules.
Les entreprises possèdent des caveaux
Visite ensuite du Temple Kinkaku-ji, recouvert de feuilles d’or. Un important service d’ordre facilite la circulation des nombreux touristes. Pour prendre une photo du temple d’or, il ne faut pas craindre la bousculade !! Le temps imparti pour photographier est mesuré par des gardes qui veillent à organiser la circulation des touristes étrangers et locaux (les plus nombreux). Les habitants de la ville de Kyoto commencent à être importunés par les excès liés à un tourisme de masse. La promenade dans les jardins offre de très belles vues sur un étang entouré d’arbres taillés en bonzaïs. Les arbres en fleurs sont disposés autour de l’étang dans une parfaite décoration. Dîner de Kushikura, les fameuses brochettes de poulet “Yakitori”.
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29 juin 2019
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En route pour le Mont Koya.. au 6ème jour du circuit. Le mont Koya est une montagne sacrée de la péninsule de Kii, localisée dans la préfecture de Wakayama à 100 kilomètres au sud d'Osaka. Koya-san est un lieu de pèlerinage bouddhiste reconnu, où les voyageurs viennent effectuer une retraite religieuse et ou spirituelle dans l'un des 117 temples du complexe et à travers le magnifique parc quasi-national de Ryujin.
Le mont Kōya est formé d'un plateau central entouré de sommets de montagnes dont la hauteur est comprise entre 900 et plus de 1 000 mètres. Le plateau est situé à une altitude d'environ 800 m et étendu sur 6 km d'ouest en est et 3 km du nord au sud. Selon un document historique, lorsqu'au début du IXe siècle, le moine bouddhiste Kūkai demande aux autorités impériales la permission d'établir un monastère bouddhique dans le Nord de la province de Kii, il décrit l'endroit comme une plaine d'altitude difficile d'accès, située au sud de la région du Mont Yoshino et entourée de quatre montagnes distribuées aux quatre points cardinaux. Par la suite, cette vision idéalisée du mont Kōya s'élabore. Supervisant les travaux d'aménagement du site, Kukai veille à ce que l'ensemble corresponde à une concrétisation physique et spirituelle d'un mandala symbole d'une partie de la doctrine religieuse du shingon. Le bonze Kukai a installé la première communauté religieuse sur ce mont, qui allait devenir le principal centre du bouddhisme Shingon. Situé sur un plateau à 800 m d'altitude entouré de huit sommets, le premier monastère s'est développé pour devenir une ville, Koya, possédant une université d'études religieuses et plus de cent temples offrant l'hospitalité aux nombreux pèlerins et touristes.
Les touristes français au Japon partagent avec la plupart de leurs homologues étrangers un attrait compréhensible notamment pour Tokyo et Kyoto. Mais ils y ajoutent une fascination pour le Mont Koya. Un point important reste évidemment Shukubo, la nuit passée dans un, parmi la centaine de temples bouddhistes de Koya-san. Il est tout à fait possible de choisir de ne pas y séjourner, validant ainsi la possibilité de profiter des lieux sans problème sur une seule journée. On lit tout et son contraire au sujet de la nuit dans un temple bouddhiste : des témoignages ravis d'une ambiance authentique hors du commun (prières aux aurores et nourriture végétarienne) aux avis dégoûtés par une expérience trop frugale. Toutefois, l’ensemble à visiter est de toute beauté, y compris avec une promenade matinale dans le cimetière.
Après le déjeuner, découverte à pied du Koyasan. Visite du musée Reihokan, du mausolée de Kobo Daishi, du Kondo et de la pagode de Konpon Daito.
Les principaux bâtiments visités sont les suivants. Koya San Daimon a une grande porte qui fut jadis l'entrée principale du Kōya. C'est un bâtiment immense mesurant 25 mètres de haut pour 21 mètres de large et sept mètres d'épaisseur. Elle abrite les deux gardiens sculptés pendant l'ère Edo. Le bâtiment actuel date de 1705 mais fut démantelé puis surélevé en 1981, travaux qui durèrent jusqu'en 1986. Garan ou Danjōgaran est le complexe principal des temples du Kōyasan. Il contient plusieurs pavillons et pagodes, dont entre autres :
- le Konpon daitō une pagode vermillon haute de 49 mètres qui d'après la pensée Shingon est au centre d'un mandala en forme de fleur de lotus.
- le Kondō premier pavillon du complexe où Kūkai dispensait son enseignement et discutait avec ses disciples. Il abrite des copies des représentations de bouddha, et des « mandalas".
- Visite du jardin de pierres du Kongōbu-ji
Le soir : dîner végétarien dans le monastère sur des tatamis. Le principal problème rencontré est la difficulté de replier ses jambes. Nos articulations sont usées et refusent pour certains ce traitement inédit. Nuit sur les tatamis.
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