Le panorama est spectaculaire sur les plages encore vierges et les montagnes accidentées de la côte est de Fujaïrah et de Khor Fakkan, sur les rives du Golfe d'Oman. La première étape de notre itinéraire est une visite du marché de la viande, du poisson et des fruits et légumes. Nous pouvons y voir les vêtements et les visages des habitants. Nous poursuivons par une déambulation dans le musée Fujaïrah et une observation de sa collection fascinante d'objets archéologiques, dont une exposition de pièces utilisées à Fujaïrah avant la formation des Etats Arabes Unis en 1971
La visite se poursuit par une pause photo au Fort de Fujaïrah, vieux de 300 ans, avant de faire une halte au Village du Patrimoine de Fujaïrah. Il s'agit d'une exposition particulière, conçue pour faire revivre le passé et comprendre la vie que menaient ici les anciens résidents : parmi les œuvres présentées, on dénombre des outils de travail, des systèmes typiques d'irrigation et une démonstration du travail que l'on effectuait il y a de nombreuses années. C’est ainsi que la vannerie et la broderie y sont présentées par des scènes typiques. D’anciens métiers sont reconstitués dans es ateliers : potiers, boulangers, tailleurs…
Le Fort et le musée de Fujaïrah
Après avoir parcouru la voie côtière, nous nous arrêtons à Al Badiya (depuis l’extérieur uniquement), la plus ancienne mosquée des EAU. Deux tours de garde portugaises, érigées en 1498, surveillent la mosquée et le village-oasis d'Al Badiya.
Après avoir quitté le port, nous pénétrons au plus profond de la beauté inoubliable de la mosquée de Cheikh Zayed, un chef-d’œuvre de l'architecture néo-islamique et l'une des plus grandes mosquées au monde.
Qu’il s’agisse des villes visitées ou des mosquées, ce qui est le plus flagrant, dans ces constructions incessantes, c’est l’absence de doute sur la rentabilité future de ces opérations. Dans les Emirats, on retrouve cette atmosphère et la recherche d’une nouvelle frontière, propres aux pays bâtisseurs. Aussi le plus grand bâtiment, hôtel, île artificielle, le pont le plus long (entre Barhein et le Qatar), les centres commerciaux les plus beaux, les musées les plus élégants au plan architectural, les aéroports les plus importants (Dubaï est devenu le premier aéroport mondial en 2015), sont des moyens mis au service de nouveaux venus dans l’arène économique. Pour le moment, il n’y a pas trop d’inquiétude sur les risques pris, on ne se retourne pas pour observer le chemin parcouru. Car hier, il n’y avait rien !!
C’est donc de nouveaux concepts qui animent le développement débridé auquel nous assistons. Et la Foi dans l’avenir, dans un essor gigantesque, entraîne ces sociétés à ne pas considérer le risque d’un futur passif. Nous sommes dans l’actif, dans l’édification, alors que nos vieilles sociétés en sont encore à s’interroger sur l’opportunité de l’action. Cette dynamique baigne donc l’ensemble des projets achevés ou en cours.
Avec une capacité d'accueil de 40 000 personnes, ce lieu de culte fait partie des plus grandes mosquées au monde. Dans la principale salle de prière, la Grande Mosquée Sheikh Zayed renferme le plus grand tapis tissé à la main de la planète ainsi que l'un des lustres les plus larges. Ce dernier mesure 10 mètres de diamètre, 15 mètres de hauteur et pèse plus de 9 tonnes. L'ensemble de la mosquée compte 80 dômes et à peu près 1 000 colonnes. L'extérieur de l'édifice arbore environ 1000 colonnes décoratives, toutes recouvertes de plus de 20 000 panneaux de marbre sertis de pierres semi-précieuses, tels que lapis-lazuli, agates rouges, améthystes, ormeaux et nacre. Au plafond, certains lustres sont recouverts de plaqué or 24 carats. L'investissement aurait dépassé les deux milliards d'euros.
A l'extérieur toujours se juxtaposent des bassins réfléchissants les murs blancs et les ornements dorés de la mosquée. Le soleil illumine l'endroit durant la journée mais une fois la nuit tombée, un singulier système d'éclairage prend le relais. La première cérémonie qui s'est déroulée sur place fut consacrée à l'enterrement du Cheikh Zayed lui-même, d'où le nom du lieu de culte.
La Grande Mosquée Sheikh Zayed est ouverte tous les jours à tout public de 09h00 à 22h00, sauf le vendredi matin durant la prière. Un code vestimentaire est imposé.
Située sur une île en forme de T, au cœur des eaux côtières du golfe Persique Abou Dhabi est la capitale des Émirats Arabes Unis. Elle affiche également quelques exemples architecturaux qui comptent parmi les plus spectaculaires au monde, comme des gratte-ciel futuristes ou de magnifiques mosquées.
TOUR PANORAMIQUE D'ABOU DHABI ET THÉ AUX TOURS ETIHAD
Un thé à savourer au 74e étage de l’un des cinq gratte-ciels du complexe d’édifices Etihad offre l’occasion de visiter l’hôtel et son hall grandiose. Au rez-de-chaussée et au sous sol des galeries regroupent la plupart des grandes enseignes du luxe. Comme nous sommes le jour de la Saint Valentin une certaine animation règne avec des acheteurs tous masculins en tenue blanche.
Hall de l'hôtel et galeries marchandes
Alors que nous dégustons notre thé accompagné de pâtisseries, nous assistons à un lavage extérieur des vitres, par des acrobates, suspendus au dessus du vide. Le contraste est fort entre les personnes situées de part et d’autre des baies vitrées. Nous constatons l’importance d’une main d’œuvre immigrée pour les Emirats dont une personne sur dix seulement est née ici. Les ouvriers venus en majorité d’Asie sont à l’origine de l’essor immobilier sans en être toujours les bénéficiaires.
Nous profitons d’une intéressante visite panoramique de la ville, en passant par l'unique et très huppée Corniche, bordée d’immeubles resplendissants. Puis nous parvenons à l’Heritage Village, ce musée vivant est une immersion dans l’histoire des Émirats. Au cours de notre visite, nous admirons des tentes, d’anciennes maisons bordées de cours, un système d’irrigation ou encore des échoppes d’artisans.
Notre vidéo rend mieux compte de cete performance
L’île des musées
Abou Dhabi souhaite devenir une capitale culturelle en construisant un ensemble de nouveaux musées sur l’île de Saadiyat Island. Sur une plateforme triangulaire un vaste projet est en cours. Il s’agit de proposer à la vente un ensemble de résidences. Un bâtiment a été construit pour vanter les offres des promoteurs et pour montrer le projet de construction des musées. Les photos suivantes montrent l’architecture de ces projets dont deux aboutiront en 2016 : le projet Zayed et celui du Louvre. Le projet du Louvre est visible avec sa coupole destinée à diffuser la lumière à l’intérieur. Selon l’architecte, Jean Nouvel, la lumière se diffuse comme à travers les palmes d’une oasis. Construit en décaissement en bordure de mer, l’eau est destinée à baigner sa statuaire et à abaisser la température intérieure du musée, dès l’ouverture retardée de 2015 à 2016. Les œuvres du musée ont déjà été selectionnées pour représenter l’évolution de l’art de l’humanité. Le Louvre devrait être rétribué à hauteur d’un milliard d’euros pour une convention de prêt de trente ans. Le dernier musée Guguenheim est programmé pour l’année 2020.
En accompagnement du musée du Louvre, la Sorbonne a commencé la formation des élèves, dans le domaine de l’art et de l’histoire.
Ssadyat island : trois musées en construction dont deux ouverts en 2016
Elle est encore connue sous le nom d’église Russe le monument le plus visité de la ville de Nice. L'église russe de Nice témoigne de la venue en hivernage sur la Côte d'Azur de nombreux russes venus à Nice pour profiter de la douceur de son climat. Mais une autre raison à la présence russe est l’utilisation de la rade de Villefranche par la marine russe dans ses entreprises contre la Turquie. Dans le même quartier, un hôtel devenu depuis un grand lycée, offrait à ses résidents des prestations luxueuses pour l'époque : eau chaude et bains privés. Il s'appelait le grand hôtel Impérial destiné à loger la famille du tsar.
La Cathédrale orthodoxe Saint-Nicolas de Nice se trouve dans un parc de plus de 2 900 m². Directement inspirée des églises de Moscou, cette cathédrale suit les plans d’une croix grecque. L’édifice possède une coupole recouverte de feuilles d’or dans son intégralité. Une croix dorée italienne accompagne chacune de ses six coupoles à bulbes. Sa façade en briques rouges est ornée de mosaïques époustouflantes de beauté. L’intérieur de l’église n’est pas en reste avec sa décoration d’une richesse extraordinaire.
Le tombeau du Tsaréwitch
Le fils du tsar était atteint de tuberculose, venu à Nice avec sa cour, il rassemble une importante colonie. A la mort du Tsaréwitch, un imposant tombeau est construit en sa mémoire, inauguré en 1868. Ce tombeau est actuellement situé au Nord de la Cathédrale en bordure d’un jardin. Sa décoration intérieure est très belle.
Le tsaréwitch Nicolas Alexandrovitch arrive à Nice pour retrouver ses parents en 1864. Puis il part faire un voyage en Italie à la fin du mois, mais sa maladie se développe, l'obligeant à revenir à Nice où séjourne la famille impériale russe. Les médecins finirent par admettre qu'il était atteint de tuberculose osseuse touchant les vertèbres (Mal de Pott). L'infection se propage aux méninges, causant une méningite dont il décèdera le
C’est à côté de sa sépulture que l’église orthodoxe sera édifiée.
Vues du tombeau du Tsarewitch
L’importance de la colonie Russe à Nice
La construction successive de deux églises orthodoxes, montre l’importance de l’implantation Russe sur la Côte d’azur. Comme la première église construite rue Longchamp, s’avère rapidement être trop petite, la cathédrale Saint Nicolas va lui succéder avec ses superbes coupoles vernissées. Son architecte vient de Saint Petersburg : Mikhail Préobranjeski. La cathédrale a été présentée avec ses plans préparatoires, son inauguration, ses vues intérieures, ses tenues liturgiques à l’occasion d’une exposition tenue il y a deux ans sur la présence Russe au musée Masséna. A voir sur ce site.
La cathédrale aété classée au titre des monuments historiques par arrêté du
L'intérieur après travaux
L’histoire récente
Un grave contentieux entre l’association de gestion et l’état russe actuel a animé l’actualité de la cathédrale pendant plusieurs années (2006-2011). L’enjeu du procès était de savoir de quelle obédience l’église devait dépendre : Constantinople ou Moscou. La décision judiciaire récente a penché en faveur de Moscou, dont l’ambassadeur vint en 2012 chercher les clés à Nice, pour établir l’autorité de la Fédération Russe.
Afin de permettre des travaux de restauration, pendant de nombreux mois, la cathédrale fut interdite d’accès à tout visiteur. Sur ses 45 mètres de hauteur, elle a été emmaillotée de blanc, entièrement cachée sous un emballage digne de Christo. Vous la voyez ici rutilante, après ces importants travaux nécessités par son délabrement. Ses décorations intérieures ont été reprises pour effacer les coulures dues aux infiltrations d’eau. L’iconostase a aussi été restaurée et brille de tous ses feux.
Niçois et touristes peuvent désormais redécouvrir ce joyau architectural. "Les visites sont gratuites, et elles sont aussi autorisées pendant les offices. Si les gens sont discrets, ça ne gêne pas."
Horaires des visites de 9 à 12 heures et de 14 à 18 heures.
Le 15 novembre toute la ville d’Imperia était mobilisée pour fêter l’olive et… la vendre. Cette cité de Ligurie possède un musée de l’olive très intéressant à visiter. Ce musée est situé en face de l’usine Carli dédiée à l’huile et aussi au thon et à de nombreuses spécialités à base d’artichaut, de tomates. Nous avons déjà eu l’occasion de visiter l’arrière pays où des milliers d’oliviers sont cultivés en terrasses. De Dolcedo à Valloria, la cité des portes peintes, l’olive est la reine des exploitations, comme dans les autres vallées situées au dessus de San Remo.
La ville d'Imperia est célèbre pour sa production d'huile d'olive vierge-extra qui, depuis le début du XXe siècle, est exportée dans le monde entier. La matière première de cet «or vert» est l'olive «taggiasca» introduite par les frères bénédictins. Cette olive se caractérise par sa petite taille et son goût doux et délicat. Ces caractéristiques ont rendu l'huile d'Imperia célèbre au niveau international.
A l’occasion de la fête, les rues de la ville étaient entièrement envahies de boutiques, célébrant l’agriculture locale, avec la vente de nombreux produits. C’était une vaste foire où l’ensemble des commerces étaient mobilisés sur toutes les rues du centre-ville. On pouvait y trouver des fromages, du vin, de la charcuterie, des fruits et légumes, en plus des échoppes des producteurs d’huile locaux.
Comme toujours en Italie, l'ambiance était chaleureuse, autour des tables de restaurant et parmi les promeneurs. Un soleil radieux augmentait encore la joie de la fête.
Sur le port, il était impossible de trouver une place libre dans les nombreux restaurants qui s’étagent sous les arcades et s’étalent sur les terrasses placées en vis-à-vis. Le soleil omniprésent toute la journée décorait cette manifestation. Une population importante avait quitté les courses organisées dans la matinée et déambulait dans les rues à l’heure de l’apéritif.
Cette localité est surtout connue dans le monde pour son circuit automobile de formule 1, mais elle mérite mieux, une visite s’impose pour en explorer les richesses.
On y découvre un magnifique Dôme dont l’extérieur et l’intérieur unifient le gothique, le roman et le baroque. La Chapelle Théodelinde est ornée de superbes fresques sur les évènements marquants de son existence. Une rénovation récente des peintures donne une tonalité fraiche à un décor qui est défendu par une grille d’entrée payante.
La ville de Monza a par ailleurs procédé à un fléchage d’itinéraire pour mener à toutes les autres églises de sa paroisse.
Bergame : la ville basse
Nous avons longuement flâné en arpentant la ville en profitant d’un soleil éclatant. Mais l’essentiel de notre temps a été consacré à déambuler dans le musée Carrare.
La création du musée d'art est due au comte Giacomo Carrara, mécène et collectionneur, qui fit un legs généreux à la ville de Bergame à la fin du 18ème siècle. Après la mort du comte, ses biens furent administrés par un commissaire jusqu'en 1958, quand la gestion passa directement aux mains de la ville de Bergame. En 1810, un nouveau bâtiment au style néoclassique fut construit, pour abriter une très importante collection de peintures.
Depuis sa fondation, le musée a continué d'enrichir sa collection, à la fois par des achats et par des donations. En 2006, il possédait 1 800 peintures du XVème au XIXeme siècle, d'artistes tels que Pisanello, Botticelli, Bellini, Zanetto Bugatto, Mantegna, Raffaello, Veronèse, Guadi, Tiepolo, Canaletto, Clouet, Dürer… Les plus grands peintres permettent un regard sur des Madones alignées offrant le plaisir de comparer diverses manières de traiter ce sujet.
En face du musée, une extension dédiée à des oeuvres plus récentes a été installée dans un ancien couvent.
Aux peintures s'ajoutent des dessins et estampes, bronzes, sculptures, porcelaines et meubles, et une collectin de médailles.
En 1793, alors qu'il ouvrait sa collection au public pour la première fois, le comte Giacomo Carrara souhaita que des cours de dessin et de peinture soient dispensés dans le même lieu. L'école, située dans le même bâtiment que le musée d'art jusqu'en 1912, a aujourd'hui son propre siège dans un bâtiment voisin. Depuis 1988, elle est officiellement reconnue commeAcadémie des beaux-arts.
Bonne et très heureuse année 2016 aux Amis des Musées, ainsi qu'à tous ceux qui suivent fidèlement nos découvertes, dont le nombre progresse sans cesse.
L'année 2016 sera encore très riche avec plusieurs voyages prévus, du Golfe Arabique à la descente du Danube. Avec la poursuite de nos visites des expositions des musées, nous constinuerons à nous enrichir comme en 2015. Nous avons découvert les nouveaux musées de Caumont à Aix en Provencet, la Fondation Louis Vuitton à Paris etl le musée des Confluences à Lyon.
La Cathédrale intérieur et extérieur-Porte de la ville
C’est la ville haute qui comprend le patrimoine architectural le plus riche. Elle est entourée de murailles de protection. Le centre de la vieille ville est constitué de deux cours. L’une de ces cours est habitée de plusieurs édifices religieux qui en font une place théâtrale avec une basilique Santa Maria Maggiore, un Dôme, une Chapelle, une cathédrale et un baptistère. Cet ensemble est réellement magnifique grâce à l’harmonie des parements en marbre blanc, rose et noir. La Chapelle renferme le tombeau du mpositeur Donizetti.
La Chapelle renferme le tombeau du compositeur Donizetti
L’autre cour est la piazza Vecchia, considérée par Le Corbusier comme la plus belle place d’Europe. Elle est bordée par le palais de la Raison et par un Campanile, bâtiments de caractère médiéval. Une porte à plusieurs arcatures du même style débouche sur la cour encadrée par les édifices religieux. De l’autre côté de la piazza Vecchia, on trouve une bibliothèque de marbre blanc à colonnades dans le plus pur style palladien. Au centre une fontaine ajoute une touche de fraicheur appréciable même à la fin du mois d’octobre.
Plusieurs panoramas offrent de très belles vues sur la cité basse que l’on rejoint par téléphérique.
Monza
Cette localité est surtout connue pour son circuit automobile de formule 1, mais elle mérite mieux en renommée, une visite s’impose.
On y découvre un magnifique Dôme dont l’extérieur et l’intérieur unifient le gothique, le roman et le baroque. La Chapelle Théodelinde est ornée de superbes fresques sur les évènements marquants de son existence. Une rénovation récente des peintures donne une tonalité fraiche à un décor qui est défendu par une grille d’entrée payante.
La ville de Monza a par ailleurs procédé à un fléchage d’itinéraire pour mener à toutes les autres églises de sa paroisse.
De cette exposition nous retenons surtout une grande fatigue due à des attentes importantes en tous les points fréquentés par les visiteurs. Ainsi, dès l’entrée, il faut attendre une heure pour pénétrer dans l’enceinte de l’exposition. Certains portiques sont fermés et malheur à ceux qui sont coincés et doivent rejoindre une autre file d’attente.
L’accès aux divers pavillons requiert des heures d’attente ce qui rend difficile d’en visiter plus de trois. Cette exposition centrée sur le goût a été affermée au groupe Eataly au plan de la restauration. Ainsi, sur 8 000 mètres carrés, 10 000 repas sont servis tous les jours. Si l’idée de créer une vingtaine de restaurants représentatifs des gastronomies régionales, est excellente, l’application de cette belle idée souffre d’un grand déficit au plan de la logistique. En réalité, les clients regardent plutôt la durée d’attente, devant les comptoirs, avant de choisir la région. Après une très longue queue, les plats sont transportés par les clients, sur les pelouses par beau temps ou au premier étage. Après s’être assis, il faut encore passer par une queue pour obtenir les boissons et le café. Les aliments ont eu tout le temps de refroidir, ainsi que le café. Pour l’avoir chaud on peut toujours refaire la queue…
Au fond de l’exposition on trouve le pavillon du slow food avec ses affiches et documents pédagogiques. Cette mise au piquet de la seule organisation qui crée une véritable pédagogie pour le consommateur est emblématique de sa situation de gêneur patenté.
Les navettes extérieures qui évitent de retraverser l’exposition sont peu fréquentes, surchargées, on attend encore et toujours.
En ces temps de chômage intense en Italie, on se demande pour quelle raison, le client-consommateur est invité à devoir agir en acteur principal, au détriment du temps consacré aux visites des pavillons.
Une note de poésie est apportée dans cet univers minéral par un arbre de vie superbe la nuit venue.
Présentation des pavillons
Chaque pays a eu à cœur de présenter ses valeurs et son attractivité. Mais il n’y a rien à apprendre de ces agences touristiques où l’architecture est le seul élément important. Le but de l’exposition est la nourriture de la planète alors que les pavillons passent complètement à côté de ces enjeux. Enfin la notoriété de certains pays conduit les visiteurs à attendre deux à quatre heures pour ne rien voir d’intéressant. Il semble qu’aux yeux des participants il y avait un devoir d’être présents.
L’environnement semble peu respecté si l’on considère que la plupart des bâtiments seront démolis après une utilisation de six mois. A l’impression de gaspillage ainsi donné, nous avons trouvé la présence de sociétés leaders de l’agro-alimentaire, peu soucieuses de leur impact sur l’obésité humaine. Trop de sponsor.sations : Lindt, Nutella, Mac-Do, Ferrero…
L’exposition de Milan étale ici un véritable Temple de la consommation sans se poser trop de questions sur nos responsabilités actuelles en matière de destruction des espèces, du climat, de l'exploitation à outrance d'une planète en péril. Seul le pavillon de l'Autriche parle de l'eau et de l'oxygène, comme richesse commune.
Mais avec l’attrait de certaines croisières réunissant des milliers de personnes on comprend qu’il y ait aussi des amateurs et adorateurs d’un mode de vie extrêmement factice.
Le pavillon de la France
Un des rares pavillons destiné à être récupéré, présente l’ensemble des produits de ses régions, dans un itinéraire traversant, destiné à limiter la durée d’attente des visiteurs.
Ce musée du 19ème siècle a été partiellement détruit en août 1943 par des bombardements. Il rassemble des œuvres réunies par une famille sur plusieurs générations. Sa richesse picturale nous a impressionnés par sa diversité : Pollaiolo, Mantegna, Bellini, Cranach, Guardi, Botticelli.
Au rez-de-chaussée un immense tapis de Tabriz nous accueille avec ses scènes de bataille. Puis nous entrons dans une salle d’armes récemment restaurée. Au premier étage les salles sont dans leur jus avec une très riche ornementation du sol aux plafonds. Un vitrail met en valeur une salle et ses fresques.
Après avoir admiré nombre de tableaux, nous visitons une exposition de montres, réveils aux mécaniques complexes. Un papillon cache une montre… qui s’ouvre en écartant les ailes d’un bleu somptueux.
Le musée Bagatti Valsecchi
Le musée Bagatti Valsecchi, est une demeure historique du 19ème siècle, située au cœur de la ville de Milan.
Les collections d’objets d’art et d’art décoratifs, de l’époque de la Renaissance italienne, sont disposées selon les désirs des premiers propriétaires. La maison néo-renaissance est un véritable témoignage du style aristocratique de leur temps.
Les Collections
Le musée de Bagatti Valsecchi comporte des œuvres d'art d'entre le XIVe siècle et le XVIIe siècle, mais la plus grande part date des XVe et XVe siècles. Les travaux des grands maîtres tels que Giovanni Bellini, Gentile Bellini, Giampietrino et Bernardo Zenale, sont mis en valeur par le mobilier, les tissus d’ameublement, le style renaissance.
Lors de notre visite un triptyque d’Antonnello de Messine a uni plusieurs tableaux de la galerie des Offices et de la Pinacothèque Sforza de Milan.
Vous êtes conviés à visiter ce musée avec la superbe vidéo mise à votre disposition.
La forteresse est un quadrilatère, entouré de douves flanqué, côté ville, de deux tours rondes, qui abritaient des citernes d'eau, et côté campagne de deux tours carrées disparues. Le château était divisé en deux parties, séparées par un fossé. Ce jour, nombre de chats dorent au soleil, à l’abri des douves.
Côté ville, un vaste champ de manœuvre auquel étaient adossées les casernes. Côté campagne, la cour ducale et la Rocchetta, forteresse à l’intérieur de la forteresse, où demeurait le duc. Le trésor ducal était conservé à l'intérieur d'une des deux tours carrées, la Torre Castellana. L'architecte florentin le Filarète fut appelé à Milan pour construire la tour centrale, côté ville, la tour du Filarète. Elle servit à entreposer la poudre à canon, et fut détruite par une explosion en 1521. C'est seulement au début du XXème siècle, lors de la campagne de restauration menée par Luca Beltrami, qu'elle fut reconstruite.
Quelques-uns des plus grands artistes alors présents à Milan vont embellir le château. dont Léonard de Vinci, Bramante, Bramantinoi.
À la mort de Francesco II Sforza en 1535, Milan passa sous domination espagnole. Une ligne de fortification en forme d’étoile fut construite autour du château. Elle fut détruite pendant l'occupation napoléonienne (1802-1814). À partir de 1815, le Château des Sforza servit de caserne aux troupes autrichiennes. Lors des cinq journées d'insurrection contre l'occupation autrichienne (18-22 mars 1848), le général autrichien Radetzky ouvrit le feu sur les insurgés depuis le château. Aux yeux des révolutionnaires italiens ce général annonce le crépuscule de la domination autrichienne dans le droit fil de la révolution des peuples qui secoue l’Europe depuis 1830. Johann Strauss a composé sa célèbre Marche en son honneur. Joseph Roth publie en 1932 La Marche de Radetzky. Tout empreint de nostalgie, ce roman dresse un tableau critique, voire, satirique de l'Autriche-Hongrie.
En 1893, les autorités militaires rendirent la forteresse des Sforza, à la Commune de Milan. Sa démolition fut un temps envisagée car elle servit plutôt les intérêts des envahisseurs espagnols, français et autrichiens. Une restauration fut entreprise, destinée à abriter un musée et une institution culturelle. Le fond du musée était constitué de donations réalisées par de riches familles milanaises et du fonds communal.
Le Musée d'art ancien
Le rez-de-chaussée présent un ensemble de sculptures, on y trouve aussi des œuvres marquantes à la fois pour leur valeur artistique et pour l’histoire de Milan :
Le monument funéraire du duc Barnabé Visconti et de son épouse Beatrice Reine della Scala, soutenu par un ensemble de colonnes de marbre. Sculpté en 1363 par Bonino da Campione, il trône dans l'entrée ; le duc y est immortalisé sur son cheval préféré.
Le gisant du monument funéraire de Gaston de Foix par Agostino Busti.
La pinacothèque
La Pinacothèque occupe le premier étage. Elle donne un large aperçu des peintres de l’école lombarde. Ces dernières années le musée a continué à enrichir ses collections. C’est ainsi qu’il a fait l’acquisition des deux tableaux de Canaletto, Le môle vers la Zecca, avec la colonne San Teodoro, et Le môle vers la rive degli Schianoni, avec la colonne Saint Marc, et en 1998 du Palazzo dei Giureconsulti e il Broletto de Bernardo Bellotto. Notre vidéo décrit comment Canaletto habitait ses œuvres de nombre de personnages : passants, nobles devisant entre eux, bateliers, chiens, pigeons.
D’autres musées sont axés sur les sculptures, le mobilier d’art moderne. La surface à parcourir est immense… prévoir une bonne demi-journée de visite.
Saint Ambroise
Le parcours vers Saint Ambroise nous dirige vers l’université catholique, le monument aux morts, nous marchons au milieu de nombreux jeunes scolaires et étudiants.
La Basilique Saint Ambroise est encadrée par un cloître. Construite en briques, elle présente un très bel aspect extérieur, sa nef abritant plusieurs trésors dont un monument funéraire situé en contrebas de la chaire.