Valence Le musée des Beaux-Arts
A la Découverte de la Région Auvergne Rhône Alpes
Après notre dernier voyage au Japon, nous proposons la découverte d’une nouvelle Région, pendant les prochaines semaines.
Un festival d’orgues de Barbarie a débute notre voyage. A partir de Valence, nous découvrirons la ville et son musée centré sur le ruiniste Hubert Robert, puis nous découvrirons la corniche du Rhône, Tain l’Hermitage, Romans. Ensuite, nous irons à Aix les bains pour découvrir son musée Faure et ses palaces, son lac, l’abbaye de Hautecombe, visite de la ville de Chambéry, ses traboules et de son château, la ville d’Annecy, Promenade dans le Beaufortain, le Mont Revard…
A partir de Saint Nectaire, nous visiterons la chaîne des puys, Vulcania, le château de Murol, des fermes…
Le Musée de Valence, art et archéologie, se situe dans le centre historique du vieux Valence, jouxtant la cathédrale Saint-Apollinaire, au bord de la première terrasse de la ville. Il propose une large vue panoramique sur le paysage valentinois, du Vercors jusqu'aux montagnes de l'Ardèche. Créé officiellement en 1850, il est installé depuis 1911 dans l’ancien palais épiscopal, vaste hôtel particulier entre cour d’honneur et jardin privé qui garde de nombreuses traces de son histoire séculaire : tour épiscopale fortifiée du 12e siècle, galerie ogivale, plafonds peints des 15e et 17e siècles...
Ses collections, riches de plus de 20 000 œuvres, offrent dans un parcours réinventé un large panorama de l’histoire de l'Homme et des arts, de la préhistoire régionale à l’art contemporain.
La section Archéologie retrace l’histoire des civilisations ayant occupé la Drôme et la moyenne vallée du Rhône, des périodes modernes en remontant jusqu’à la préhistoire.
La section Art, qui réunit peintures, dessins, sculptures et arts décoratifs, propose en particulier de nombreuses œuvres sur le thème du paysage, depuis sa relecture par les artistes contemporains jusqu’à son "invention" au 16e siècle comme genre autonome.
Le paysage de ruines domine dans les collections de peinture du 18e siècle avec Giovanni-Paolo Pannini, Jean-Nicolas Servandoni, et surtout Hubert Robert. Précédées d’un espace consacré au donateur Julien-Victor Veyrenc qui présente d’autres dessins de sa donation (François-André Vincent, Joseph-Benoît Suvée, Charles Meynier, Le Parmesan…), deux salles sont dédiées à l’exceptionnel ensemble de près de cent vingt œuvres d’Hubert Robert. Cet ensemble constitue la collection consacrée à l’artiste la plus importante conservée dans un musée, avec celles des musées du Louvre à Paris et de l’Ermitage à Saint-Pétersbourg, et propose une vision du ‟sentiment de la nature” et du goût pour l’antique qui se sont développés au 18e siècle.