Le musée des Beaux Arts de Marseille
Le Palais Longchamp
Le musée des Beaux Arts est intégré au Palais Longchamp. Il faudra attendre sa réalisation pour commémorer avec faste l'arrivée des eaux de la Durance à Marseille qui mettait un terme à la sécheresse de ville et à ses néfastes conséquences sur la santé de la population avec en particulier des épidémies de choléra. Cette adduction d'eau fut possible grâce à la réalisation du canal de Marseille confiée à l'ingénieur français Franz Mayor de Montricher. L'ensemble du projet du palais Longchamp comprenait la réalisation d'un château d'eau avec cascades, relié de part et d'autre par une colonnade à deux bâtiments destinés à accueillir, l'un le Muséum d'histoire naturelle, l'autre le musée des beaux-arts.
Le musée est installé dans l'aile droite du palais Longchamp construit par l'architecte Henry Espérandieu de 1862 à 1869. Une colonnade relie le musée et le muséum à la fontaine monumentale du château-d'eau central. Le bâtiment possède une très riche décoration sculptée, dont le groupe de la Durance par Jules Cavelier et quatre fauves de Barye aux entrées. Dans l'escalier du musée se trouvent deux toiles de Puvis de Chavanne : Marseille, porte de l'Orient et Marseille, colonie grecque
Les Collections
Le musée des beaux-arts de Marseille a été créé en 1802, à la suite de l'arrêté du 13 Fructidor an IX (31 août 1801) dit arrêté Chaptal du nom du ministre de l'Intérieur de l'époque Jean-Antoine Chaptal qui prévoyait d'envoyer dans plusieurs villes de province (dont des cités maintenant à l'étranger) des tableaux, sculptures et objets d'art. Les premières collections proviennent des saisies révolutionnaires des biens des émigrés. Afin d'inventorier les biens saisis, une commission des arts présidée par Claude-François Achard est créée à Marseille en novembre 1794
Elles rassemblent un exceptionnel ensemble de peintures, sculptures et dessins du plus grand artiste baroque français, Pierre Puget né à Marseille en 1620, Louis Finson, Jean Daret, Nicolas Mignard, Michel Serre, Pérugin, du Guerchi, de Lanfranco, Panini, Courbet, Corot, Daubigny, Millet, Daumier, Puvis de Chavannes, Guigou, Loubon, Monticelli, Ziem, Rodin, Rubens, Jordaens, Snyders…
Toutefois, le jour de notre visite, seul le rez-de-chaussée était accessible, afin de préparer une nouvelle exposition. En conséquence, nous avons mis l’accent sur la force et le chromatisme de Rubens et de Philippe de Champaigne. Notre vidéo s’attarde sur les cinq œuvres citées ci-après :
· Pierre Paul Rubens : La chasse au sanglier , La résurrection du Christ , L'adoration des bergers
· Philippe de Champaigne : L'assomption de la Vierge, Apothéose de Madeleine