Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Publié par Guy Muller

C’est la troisième grande ville de Suisse avec 170 000 habitants. Elle est célèbre pour son Carnaval, pour ses musées et expositions. Bâle a conservé une apparence médiévale pendant longtemps puisque ses remparts n'ont été détruits qu'en 1859. Ensuite, elle s'est largement développée pendant un essor industriel tardif, qui n'a commencé qu'en 1880. Le centre ancien, plutôt étendu, comprend les principales artères commerçantes, un grand nombre de maisons à pans de bois typiques ainsi que des hôtels particuliers du XIXe siècle.

La ville de Bâle polarise toutes les activités économiques et relègue ses banlieues françaises et allemandes à des rôles de cités-dortoirs, les migrations transfrontalières sont donc très importantes, avec 30 000 frontaliers français et 15 000 frontaliers allemands qui vont travailler à Bâle chaque jour.

La vieille ville de Bâle regroupe un grand nombre de maisons anciennes et d'édifices emblématiques des divers courants architecturaux de la région.

Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle

La Cathédrale

 

La cathédrale, construite en grès rose, a été fondée en 1049. Endommagée par le tremblement de terre de 1356, elle a été reconstruite dans un style gothique du XIVe siècle au XVe siècle. Elle a ensuite été restaurée au XIXe siècle. La cathédrale protestante Notre-Dame de Bâle est un bâtiment médiéval reconnu comme l'emblème de la ville suisse. Elle est construite principalement en bloc de grès rose. Les blocs en grès clair correspondent à des phases antérieures de la construction. Un élément de grande valeur pour l'église est sans doute la porte de Saint-Gall, située au nord, une des œuvres de sculpture romane les plus importantes en Suisse. De plus, la cathédrale se distingue pour les motifs géométriques donnés par la disposition des tuiles multicolores et pour l'asymétrie créée par les deux flèches différentes qui couronnent le bâtiment (avec ses 67 m, la tour du nord est légèrement plus haute que celle du sud).

La façade présente les sculptures de Saint Georges terrassant le dragon d'une part, et Saint Martin sur son cheval de l'autre. La statue de La Vierge Marie, auquel l'édifice était au départ dédié, se dresse sur le fronton principal et domine ainsi l'ensemble. Les vitraux du chœur qui existaient à l'origine sont actuellement conservés au musée Kleines Klingental. Ils ont été remplacés au XIXe siècle par des œuvres de Franz Xavier Eggert pour la partie haute et de Johann Caspar Gsell pour le déambulatoire. Le chœur possède quatre colonnes romanes dont les chapiteaux historiés évoquent des thèmes de l'histoire biblique, mais également ceux des mythologies grecque et germanique.

Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale
Les rues tranquilles autour de la cathédrale

Les rues tranquilles autour de la cathédrale

L’hôtel de ville

 

L'hôtel de ville, autre lieu emblématique de la ville, date de 1514. Il a été agrandi vers 1608 puis le beffroi a été ajouté au début du XXe siècle. Il abrite le siège du Gouvernement cantonal de Bâle-Ville, qui est simultanément celui de la ville.

L'ensemble combine de riches décorations murales avec une architecture mêlant styles gothique et Renaissance. Devant l’hôtel de ville se trouve la Markplatz (place du Marché) est située au cœur de l’ancien bourg des artisans. Tous les jours sauf le dimanche, on peut y acheter des légumes, des fruits et des fleurs de première fraîcheur.  Avec la Barfüsserplatz et la Münsterplatz, la Marktplatz fait partie des places publiques les plus connues de Bâle.

L’Hôtel de Ville se trouve à cet endroit depuis le 14e siècle, assez loin de la résidence de l’ancien seigneur de la ville, le prince évêque, qui était située sur la colline de la cathédrale. Cette séparation géographique révèle qu’au 14e siècle déjà, la bourgeoisie se renforçait sur le plan social et financier et aspirait à gagner son indépendance à l’égard de l’évêque. Ce furent les artisans, organisés en 15 corporations, qui en 1501 firent accepter par le conseil l’entrée de la ville de Bâle dans la Confédération.

A cette occasion, on remplaça au début du 12e siècle le corps avant de l’Hôtel de Ville de l’époque par un bâtiment plus représentatif de la nouvelle situation de la ville. Sur son front figurent les armoiries en couleur des 12 cantons qui formaient la Confédération de cette époque.

Au début du 17e siècle, l’Hôtel de Ville a été agrandi et sa façade de plus grande surface a été peinte de motifs architecturaux par Hans Bock.
Un nouvel agrandissement est intervenu en 1900, avec l’adjonction de l’aile extrême gauche et de la tour à droite.

C’était l’époque à laquelle les architectes aimaient jouer avec des éléments de construction historiques. Ils ont ainsi repris pour la nouvelle construction les formes de certaines parties des anciennes, mais en leur appliquant une décoration du style à la mode à l’époque, le style art nouveau.

Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Bâle
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article