DAX ville Thermale
Aujourd'hui, Dax joue la carte de ses quinze établissements privés à taille humaine avec boue appliquée à la main. Résultat, la fréquentation est à nouveau en très légère hausse depuis deux ans et le chiffre d'affaires du thermalisme sur le Grand Dax atteignait l'an dernier 58 millions d'euros. Son secteur thermal qui emploie quelque 730 personnes dans le Grand Dax génère 6.000 emplois induits. Chaque curiste rapporte en moyenne 2.369 euros, selon le Comité départemental du tourisme.
De l’héritage gallo-romain aux bijoux d’architecture Art Déco, du trou des pauvres aux arènes, petite balade au fil du temps et des immanquables de la ville deux fois millénaire.
La crypte archéologique
En 1978, à l’occasion d’un aménagement urbain, des vestiges gallo-romains ont été mis au jour à l’îlot central. Des fouilles ont peu à peu fait apparaître les fondations d’un vaste monument antique qui pourrait dater du Ier ou IIe siècle de notre ère. Longtemps perçu comme un temple érigé sur un podium, ces ruines sont aujourd’hui envisagées par les spécialistes comme les fondations d’une basilique civile, édifice situé sur le forum où se déroulaient alors le marché ou les affaires judiciaires. Un témoignage exceptionnel.
Les remparts
Édifiée au IVe siècle ap. J.C., l’enceinte gallo-romaine était encore complète vers 1850, formant le plus vaste ensemble de fortifications de la période antique conservé sur notre territoire. Malgré les protestations d’érudits ou d’archéologues, les démolitions ont fini par se succéder jusqu’à la fin du siècle. Aujourd’hui, il subsiste un cinquième des fortifications d’origine, classées Monument historique en 1889. A voir notamment la belle ouverture tombant dans le vide côté boulevard Saint-Pierre, sans doute une porte secondaire à passerelles à l’époque.
La Cathédrale
Cathédrale de style classique « néo-grec » édifiée entre la moitié du XVIIème et la fin du XIXème siècle, classée Monument historique en 1946. La Cathédrale se visite tous les jours de 9h à 12h et de 14h30 à 19h, le dimanche de 8h30 à 12h et de 16h à 19h. Des visites guidées sont proposées gratuitement, certains jeudis à 16h.
Le Portail des Apôtres de la cathédrale
Vestige de la cathédrale gothique effondrée en 1645, ce portail d’entrée monumental daté du XIIIe siècle, a failli être détruit fin XIXe lors de l’agrandissement du lieu de culte. Finalement, ce superbe ensemble de sculptures, classé en 1884, fut remonté à l’intérieur de la nouvelle cathédrale, devenue, elle aussi, Monument historique en 1946 avec son style classique « néo-grec ».
A la découverte des richesses patrimoniales
Là, un peu partout, s’affiche le patrimoine dacquois où cohabitent le passé gallo-romain, l’Art déco, les témoignages du XVIIe et XVIIIe siècle ou l’architecture basco-landaise. Des remparts aux arènes, du portail des Apôtres à la Fontaine chaude, du Musée de Borda à la galerie d’art Atrium Culture… se balader dans Dax, c’est faire de sacrés grands écarts historiques et temporels !
La ville en pleine nature
Et la nature n’est jamais loin, dans une volonté permanente de mener des projets respectueux de l’environnement et du patrimoine. Ville « 3 fleurs », berges de l’Adour et nombreux parcs… Dax a un autre atout indéniable à faire partager : son bois de Boulogne et ses prairies humides classés Natura 2000, sur des sentiers découverte nature et santé au départ de la Maison de la Barthe.
Un Jardin remarquable
En plein cœur de la cité, le parc du Sarrat, classé « Jardin remarquable » par le Ministère de la Culture, vaut aussi largement le détour.
Street Art
En 2020, le Festival MURALIS se déploie de nouveau dans la ville de Dax.
MURALIS est un festival en plusieurs saisons tout au long de l’année qui s’organise autour de plusieurs axes : réalisations artistiques, événements culturels et médiations avec de nombreux partenaires locaux.
Buglose
Notre Dame
A proximité de Dax, entre Mont-de-Marsan et Bayonne, se trouve le haut-lieu marial des Landes, Notre-Dame de Buglose. Le sanctuaire se trouve sur l’ancienne commune de Pouy, devenue Saint-Vincent-de-Paul en raison de la naissance en ce lieu du très grand apôtre de la charité .
Lieu de pèlerinage important dès le XIIe siècle, l’église avait été détruite par les protestants sur ordre de Jeanne d’Albret et seule la statue avait pu être, en hâte, emportée par un fidèle, mais sans que l’on sache ce qu’elle était devenue. Le sanctuaire était ainsi tombé dans l’oubli, lorsqu’un jour de l’an 1620, un berger gardant ses bœufs, vit que l’un d’eux s’était éloigné dans une zone marécageuse et semblait lécher un rocher. S’approchant, il constata qu’en fait de rocher, il s’agissait d’une statue de la Vierge Marie. Les anciens ayant identifié que la statue était celle disparue, de l’ancien sanctuaire marial, la statue fut extraite du marais et conduite par un char de bœufs…qui, obstinément, refusèrent d’avancer au-delà des décombres de l’ancienne église. L’évêque de Dax comprit alors que le souhait de la Vierge Marie était bien d’être honorée en ce lieu.
Historique du carillon
En 1877, arrive sur le siège épiscopal d’Aire un évêque venu du Nord, originaire de Templeuve. Mgr Delannoy, homme du Nord, avait la nostalgie des carillons de sa Flandre natale. En effet, la Belgique et le Nord de la France s’honorent de posséder les plus beaux carillons. Il considérait que l’église de Buglose était le plus beau fleuron de son diocèse. Il fit donc construire deux tours : la tour nord, pas très haute, massive et carrée ; et la tour sud, très haute, à trois étages. Les historiens connaissent l’acharnement que mit cet évêque ainsi que le supérieur des Missionnaires, pour obtenir un carillon. Les longues et fréquentes correspondances avec la fonderie Paccard d’Annecy-le-Vieux en témoignent.
Le 8 septembre 1894 eut lieu la bénédiction des 4 premières cloches. Quatre cloches, ce n’est pas encore un carillon. Le 8 septembre 1895, un an plus tard, eut lieu la bénédiction de 19 nouvelles cloches. Ajoutées aux 4 premières de l’année précédente, ce fut donc l’inauguration d’un carillon de 23 cloches, doté dés l’origine d’un clavier singulier, inventé par le chanoine Maisonnave, nommé « la Machine à Carillonner ». Celle-ci a été présentée à l’Exposition Universelle de Paris en 1900.