Epinal ville d'images
Travaux et projets
Depuis 2004, la municipalité s'est lancée dans un vaste programme de transformation du centre-ville en liaison avec le Plan de Déplacements Urbains (PDU) approuvé par la commune en 2000. D'abord entamés avec la rénovation de la rue des États-Unis et de la rue des Minimes, puis par la construction d'une nouvelle passerelle et de la rénovation complète de l'ancien marché couvert et de ses abords, les travaux ont ensuite visé le réaménagement des places de la ville et de ses rues : place de la Chipotte, place Stein, place Pinau, quais de Contades et Sérot, quais Ferry et Lapicque. Le secteur de la gare SNCF s'est vu également complètement restructuré.
L’embellissement du cadre de vie et la dynamisation du centre-ville sont au cœur des projets. Les réaménagements se sont donc accompagnés de différentes réflexions, sur les déplacements doux, l’accessibilité à tous des transports en commun, l’offre de stationnement, et enfin sur le schéma de circulation
Les préconisations du plan de déplacements urbains ont servi de base de travail ; différentes études (comptage de véhicules, identification origine-destination des flux) ont permis de vérifier certaines hypothèses et d’ajuster les propositions.
Concrètement, les axes Victor-Hugo/Dutac, la rue de Nancy et le quai des Bons-Enfants seront mis en double sens et le sens de la rue des Petites-Boucheries sera inversé. Une boucle de contournement du centre-ville sera ainsi constituée pour sortir le transit de l’hypercentre et la place des Quatre-Nations aura une vocation unique de pôle de transports urbains en 2011.
Le centre-ville d'Épinal présente plus de 4 300 places de stationnement sur voirie dont plus des deux tiers sont gratuites. Le stationnement payant est concentré sur l'hypercentre, avec près de 1 400 places. En limitant dans la durée le stationnement dans ces secteurs, l'objectif est d'assurer la rotation des véhicules pour faciliter l'accès de la clientèle aux commerces et services.
Paradoxalement, la catastrophe pour la France de la défaite de 1870 est à l’origine d’un formidable développement de la ville. Avec le traité de Francfort, la ville d’Épinal comme la presque totalité du département des Vosges reste française. Commence alors un très fort développement basé sur l’immigration de nombreux industriels alsaciens, notamment du secteur textile, qui fuient l’annexion allemande. Ces industriels sont à l’origine de l’industrie textile dans les Vosges. Épinal prenant la place de Mulhouse, passé en territoire allemand, comme centre industriel du textile. Le développement est également provoqué par la position frontalière de la ville qui devient une des quatre places fortes.
Le 24 septembre 1944, vers 17 h 30, le premier char américain de la 7e armée américaine commandée par le général Patch entre par le sud dans la ville d'Épinal sous les acclamations de la population : la victoire s'annonce enfin. Les habitants vivent alors la fin de l'époque la plus dure et la plus cruelle de l'histoire de la ville.
Épinal est libérée, mais la ville est sinistrée. Son centre est détruit, le quartier de la gare totalement rasé après les séries de bombardements visant à chasser l'ennemi. L'hôpital, le lycée, la prison…, toutes les installations, la plupart des ponts, des écoles et l'église, un nombre considérable de logements sont entièrement ou partiellement détruits. Au cours de la lutte, l’explosion des ponts est si forte que tous les immeubles et les magasins bordant les rives de la Moselle ont à souffrir. La ville compte ses morts au milieu des gravats. Durant l’hiver 1947-1948, une forte crue de la Moselle accroît encore les dégâts.
Le musée de l'image
La salle d’exposition permanente développe sur 400 m2 l'histoire de l'imagerie populaire du XVIIe siècle à nos jours, et présente les graveurs, les centres imagiers… Elle explique les fonctions des images : édifier, jouer, instruire, vendre… Montrant images religieuses, historiettes pour enfants sages, images de propagande, feuilles de soldats, images satiriques et publicités, l'exposition aborde la plupart les thèmes traités dans l'imagerie populaire.
Pour des raisons de conservation, les images de la salle permanente sont remplacées tous les six mois pour ne pas être exposées trop longtemps à la lumière