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Publié par Guy Muller

François Premier à la Sainte Baume

Une rénovation ambitieuse et complexe

Datant du milieu du XVIIIe siècle, le bâtiment nécessitait déjà un chantier remarquable lors du lancement des travaux en 2018. Une opération ponctuée d’inattendus.

La réhabilitation complète d’un édifice aussi ancien est très complexe. Il a d’abord fallu démolir, puis reconstruire en conservant la coquille architecturale du bâtiment.

Cette reconstruction implique une imbrication d’opérations de gros œuvre pour assurer la stabilité et la solidité du Musée, et de second-œuvre destinées à l’aménagement intérieur, telles que les revêtements intérieurs, les escaliers, la plomberie, l’électricité, etc. Sans oublier qu’il a fallu adapter ce vieux bâtiment aux normes actuelles, ce qui ajoute de la complexité au projet. Malgré les mesures d’anticipation prévues lors de la planification du chantier, les aléas du direct révèlent toujours des inattendus. Certains planchers qui devaient être conservés n’ont finalement pas pu l’être. Des cheminées ont été découvertes et ont dû être consolidées. Ce que l’on croyait être un mur épais était en réalité un double mur qu’il a fallu renforcer. Ces découvertes, pour ne citer que ces exemples, ont donc dû faire l’objet d’avenants aux marchés publics des travaux et des rénovations supplémentaires ont été nécessaires.

Le projet architectural choisi par la commune met parfaitement en valeur les collections du musée. Élégant et sophistiqué, il reflète l’ambition culturelle de la ville.
Les espaces d’accueil sont pensés pour répondre aux besoins d’un musée du XXIe siècle :

  • un halI d’accueil fonctionnel composé de la billetterie et de la boutique ;
  • une aile dédiée à l’exposition permanente ;
  • des salles d’expositions temporaires qui accueilleront deux expositions par an ;
  • l’auditorium Éléonore de Provence et l’atelier pédagogique permettent d’envisager une programmation culturelle soutenue ;
  • un square intégré au nouveau musée qui se prête à l’attente et à la détente et accueille
    déjeuners sur le pouce et rendez-vous musicaux ou théâtraux aux beaux jours ;
  • des réserves dimensionnées, aux normes hygrométriques adaptées à la conservation ;
  • un ascenseur pour l’accessibilité de tous les publics.

 

Le printemps impressionniste de monsieur Renoir

Pour les 150 ans de la première exposition impressionniste de 1874, le musée d’Orsay voit les choses en grand avec l’exposition Les 150 ans de l’impressionnisme : 1874-2024 et le prêt de nombreux chefs-d’œuvre à travers toute la France.
Dans le cadre de cet évènement, le musée des Beaux-Arts de Draguignan a le privilège d’accueillir, depuis le 9 mars, le tableau Étude. Torse, effet de soleil peint par Auguste Renoir vers 1876.
Ce prêt exceptionnel permet de mettre l’accent sur l’art du portrait que le peintre envisage comme la représentation de l’harmonie entre les figures et leur environnement. Les thèmes du nu féminin et de l’enfance sont particulièrement présents dans son œuvre.
Pour preuve, cette toile sera accompagnée par L’enfant au biscuit, représentant son fils Jean et présent dans les collections du musée depuis 1939, qui répond du même idéal d’homogénéité entre la forme et le fond, cristallisé par l’absence de toute contextualisation du sujet, le dynamisme des coups de pinceau et les modulations colorées.

Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan

Le studio romain

Le voyage en Italie, en particulier à Rome et dans les environs de la ville éternelle, demeure au siècle des Lumières une étape majeure dans l’éducation artistique des peintres et sculpteurs, et dans la formation intellectuelle des élites européennes. Les voyageurs du grand tour se plaisent à rapporter des copies ou des réductions des œuvres de l’Antiquité, de la Renaissance et du XVIIe siècle ainsi que des vues des monuments antiques et modernes. Parmi ces curieux, se trouvent aussi des Provençaux, bien placés sur la route de l’Italie et qui meublent leurs demeures de vases en porphyre, de petits bronzes et de peintures telles que le spectaculaire Intérieur de la basilique Saint-Pierre, l’un des principaux sites romains représentés avec la place Saint-Pierre, le château Saint-Ange, la place Navone et le Colisée. Par le prestige de son passé, Rome est à la fois le plus grand musée à ciel ouvert du monde et un creuset dans lequel se forment les acteurs de la modernité artistique.

 

Le cabinet chinois

Le goût pour l’exotisme apparaît tôt en Europe. Le développement des échanges commerciaux avec l’Extrême-Orient par le biais des compagnies des Indes, à partir du XVIIe siècle, soutient une augmentation continue de la demande pour des objets importés. Leurs formes, matériaux et décors fascinent car ils sont alors inédits dans le vocabulaire occidental. La Bretagne et Amsterdam sont les deux portes d’entrée des cargaisons en provenance de la Chine et du Japon, dont la principale place de vente en France est Paris. Certaines familles varoises telles que les Valbelle s’y fournissent en porcelaines précieuses, pourvues de montures dorées par les marchands-merciers. Après la Révolution et pour satisfaire la bourgeoisie, de nouvelles formes de décor domestique apparaissent, dont l’une des plus originales est le papier peint panoramique. Celui redécouvert dans l’ancien évêché, devenu la maison de la famille Latil puis le musée‑bibliothèque de Draguignan, témoigne d’une persistance de la fascination pour l’Orient dans le premier quart du XIXe siècle.

 

La Société des Amis des musées de Nice organise de nombreuses visites tout au long de l'année. Elle tient une permanence au musée Masséna 65 Rue de France, le mercredi de 14h30 à 16h30.

Téléphone : 0493872098 ou 0961559766

Courriel : amis.musees.nice@wanadoo.fr

Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
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Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
Le musée des Beaux-Arts de Draguignan
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