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Publié par Guy Muller

 

Jour 03 - CHIANG RAI- BAN HOUEY XAY - PAKBENG



 Pakbeng.  Tôt le matin, nous passons la frontière pour une croisière, à bord d’un bateau de style traditionnel, spécialement aménagé pour satisfaire les exigences des voyageurs (espace, sécurité, confort, protection contre le soleil ou la pluie,.).  Heureusement que des couvertures nous protègent du froid car le Laos du Nord est encore frais. Comme le Mékong est en basses eaux, nous devons monter sur une rive où le sable freine notre progression. Auparavant nous découvrons les paysages du mythique fleuve du Mékong, avec un arrêt dans un village de minorités. Ce village nous révèle d’emblée la pauvreté de la population et le travail des enfants. La petite dimension de l’épicerie locale montre l’importance de l’auto subsistance. C’est un enfant qui soulève un sac de provisions, une fille pile du riz en s’arrêtant pour souffler. Les villageois nous accueillent en étant regroupés sur une placette.

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Au fil du fleuve, la température s’élève et nous rencontrons des rapides. Il est possible d’observer le paysage, les animaux sur les rives et les occupations des habitants. Des pirogues rapides nous croisent en tous sens. D’autres bateaux similaires au notre transportent des touristes…

Après un déjeuner à bord, nous arrivons à Pakbeng où nous découvrirons le lendemain ce bourg situé au bord du Mékong où se mélangent Lao Hmong, et Khamou, etc. A l’arrivée au lodge de charme nous sommes accueillis par le propriétaire des lieux, un français.



Jour 04 - PAKBENG

 

DSC06158DSC06184Nous partons en pirogue au petit matin, puis marchons vers le camp d’éléphants et le village des familles de cornacs. Nous nous promenons à dos d’éléphant dans la forêt environnante. C’est l’occasion de connaitre les manières des éléphants qui déjeunent en cours de route. Les cornacs sont obligés de laisser faire. Des déracinements de végétaux résument la force des bêtes, leur inertie et leur humeur qui peut être désagréable.  Nous assistons au bain des éléphants dans une vasque naturelle de la rivière, moment privilégié de communication entre le cornac et son animal. Quelques participants entreprennent de laver les éléphants avec de grosses brosses. Ils sont arrosés de temps en temps par les évolutions lentes mais à fort courant d’eau qui les surprennent. Les éléphants sont plus à l’aise que nous dans leur baignoire naturelle. Les cornacs savent bien les reprendre en main compte tenu d’une proximité continue. Le cornac et l’éléphant passent ensemble dix à quinze années à grandir ensemble.  Le village des cornacs est une occasion de les voir préparer leur déjeuner, d’observer leur habitat. Notre guide du lodge nous parle de la diminution du nombre des éléphants due à de nombreux trafics. L’emploi des éléphants pour des travaux de force : déplacements d’arbres diminue leur durée de vie. Le propriétaire du lodge a voulu en sauver quelques uns au profit des touristes venus loger chez lui. Nous terminons la matinée en visitant un jardin potager destiné à alimenter le restaurant.

Après un déjeuner au Lodge, nous visitons une antenne française qui tient un dispensaire. Les habitants doivent attendre la venue de missions temporaires pour être soignés. Un dentiste retraité nous donne des explications sur sa vie et celle de sa femme. La détresse est grande pour les malades qui doivent attendre quelquefois très longtemps. Bien sûr la durée de vie en est abrégée.

 

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Nous poursuivons notre visite à Pakbeng, par un temple, le Vat Si Chom Cheng,  situé en hauteur. Sa tour du Tambour domine le Mékong et offre une superbe vue. Nous regardons les moines dont les très jeunes sont suspendus à leur portable. D’autres moines lavent leurs vêtements ou prient, répartis dans les divers bâtiments du temple.

 

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Nous revenons au Lodge en passant par la rue principale de Pakbeng où vivent principalement les minorités Khamou et Hmong. Là encore l’extrême misère de la population apparait. Les enfants nous sourient et permettent quelques photos.DSC06242

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