Singapour
Notre carnet de voyage en Indonésie
C’est cette fois avec le voyagiste Kuoni que nous découvrirons l’Indonésie. Ce pays occupe une place spéciale au cœur de plaques tectoniques à l’origine de son extrême découpage : 17 000 îles dont 12 000 sont habitées par 250 millions d’habitants. Nous ne visiterons que trois îles : Java, Bali et le Sulawesi (Célèbes). Elles représentent la diversité religieuse et ethnique d’un vaste pays placé sous l’équateur et arrosé par des pluies qui rendent ses paysages très verdoyants. A Java et Bali, d’immenses rizières jalonnent le paysage, réglant avec l’abondance de plusieurs récoltes par an, le problème de l’alimentation de sa population.
Mais avant d’arriver en Indonésie, le stop à Singapour permet de visiter une capitale au dynamisme étonnant, dont les exploits architecturaux sont exemplaires. Il faut y ajouter un fort penchant pour l’art contemporain dont les œuvres sont exposées en plein air le long des quais et des avenues. Cette cité-état a connu son indépendance après son détachement de la Malaisie. Ses 65 iles sont reliées par un envahissant métro qui se développe rapidement. Avec seulement 5 millions d’habitants, Singapour est une plaque tournante pour le commerce. L’arrivée le soir par avion montre une multitude de bateaux illuminés qui se déplacent comme une armada déferlant vers son port. Nous sommes en présence du deuxième port du monde après Shanghai. Il se situe au bout de la péninsule malaise, face aux îles de Sumatra et de Bornéo, dans le détroit de Malacca. Cette place forte fut l’objet de convoitises entre les anglais et les néerlandais avec toutefois une domination économique par la compagnie anglaise des Indes orientales.
Avec ses gratte-ciels, Singapour a fière allure en présentant nombre d’immeubles, tels qu’on peut les voir défier tous les ciels asiatiques. Singapour est une République depuis sa séparation de la Malaisie en 1965. Elle appartient au groupe des Dragons asiatiques, champions du développement économique depuis 1980 avec Hong-Kong, la Corée du Sud et Taïwan. En vingt années seulement ces Dragons sont passés du stade des pays émergents à celui des pays industrialisés. En termes de richesse par habitant, Singapour est placée en troisième place mondiale, derrière le Qatar et le Luxembourg. Surnommée la Suisse de l’Asie nombre des ses tours logent des banques et des assurances du monde entier. Elle a su faire de ses faiblesses des atouts considérables :
Son eau est acheminée par la Malaisie qu’elle revend avec plus-value,
Avec une diversité ethnique et religieuse, sa population immigrée augmente sans cesse,
Il n’y a aucune difficulté pour s’y installer avec des programmes de construction dont les prix sont la moitié du prix du marché, lors du premier achat,
Quatre langues y sont parlées : le mandarin, le tamoul, le malais et l’anglais, toutes langues officielles.
Nos découvertes
En longeant les quais qui conduisent à l’immense bassin fermé par le Sands, on s’émerveille de la longueur de l’offre en restaurants et bars de part et d’autre des deux rives. Restaurants anglais, belges, américains, indonésiens, français, offrent le spectacle de nombre de viviers extérieurs. Des guinguettes sont placées directement au bord des quais.
Des exemples d’architecture coloniale, côtoient des immeubles plus récents. Le nombre de promeneurs s’accroit au fur et à mesure de notre progression.
Une plate forme en avancée regroupe tous les visiteurs en quête d’une photo. Puis on longe le quartier d’affaires avec sa statuaire, avant d’arriver au bassin intérieur, dont nous allons faire le tour en bateau.
L’hôtel-casino le Sands est devenu l’emblème de la ville. Ses trois tours supportent une plate-forme gigantesque abritant arbres, restaurants et piscine. 2500 chambres vous attendent et 10 000 visiteurs pénètrent dans ses espaces où trônent quelques marque françaises : Chanel, Hermès, Louis Vuiton. Un espace Vuiton est dédié à l’art moderne.
Nous visitons les quartiers chinois et indiens dont les produits des échoppes rappellent leur pays d’origine. Enfin la visite d’un temple bouddhiste flambant neuf plein de fidèles indique que la religion conserve une grande place chez les chinois qui représentent les trois(quart de la population.
Au retour vers l’hôtel, le quartier d’affaires déverse sa population d’employés, qui se hâtent de prendre le métro. Leur nombre, comme le nombre de sièges de banques indique que les affaires financières marchent bien. Singapour attire le monde entier avec sa politique de confidentialité.
Demain matin nous rejoindrons l’aéroport pour aller à Djodjakarta admirer les sites bouddhistes de l'île de Java.
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Guy Muller