De Siem Reap à Phnom Penh
Jour 14 - SIEM REAP - KAMPONG THOM - SKUN - PHNOM PENH
Après avoir emprunté la route vers Kampong Thom, un arrêt s’impose au pont Naga (12e siècle). Visite de Sambor Prei Kuk, superbe site préangkorien du 7e siècle avec plus d’une centaine de petits temples éparpillés dans la forêt tropicale, dont certains sont les plus anciens du Cambodge, ancienne capitale du royaume du Chen La. L’après-midi visite de Kuha Nokor, temple du 11e siècle et arrêt dans le village de Skun, dont la spécialité culinaire réside dans les insectes grillés. La route nationale est longue, elle est pourvue de nids d’éléphants, pour parvenir à Phnom Penh.
Jour 15 - PHNOM PENH
Le matin, nous découvrons depuis une terrasse de l’hôtel la ville ses Temples et le Palais Royal. La visite de Phnom Penh débute par le Musée National. Sa statuaire est très belle et préserve les statues des vols ou de destructions climatiques. Puis nous parvenons au Palais Royal avec sa Pagode d’argent. L’ensemble est enchanteur, il s’étend sur une grande superficie, décoré par de nombreux bâtiments.
La matinée s’achève avec la visite du Wat Phnom (sanctuaire le plus ancien de la ville) logé sur un promontoire au dessus de la ville. L’après-midi est consacré à voir l’ancienne prison S21 transformée en musée du Génocide. Un film a d’ailleurs été tourné pour retracer le calvaire de millions de Cambodgiens pendant les sombres heures du pouvoir des Khmers Rouges.
Un transfert à l’aéroport pour le vol de retour pour Paris achève notre voyage.
In Memoriam
Nous étions partis en groupe de 23 personnes et sommes revenus à 22 du fait d’un décès survenu en fin de vol. C’est à une heure de l’atterrissage que notre compagnon Jacky s’est soudainement effondré dans un couloir de l’avion. En dépit d’un appel lancé à l’aide pour trouver un médecin et une infirmière, ceux-ci arrivés, ils n’ont pu ramener notre compagnon à la vie. En dépit de soins divers et de massages cardiaques, un infarctus ou une thrombose, avaient réalisés leur œuvre néfaste.
Notre groupe était effondré, encore plus sa compagne, accompagnée dans ce moment douloureux par deux membres du groupe.
Face à ce drame, tout le monde à été à la hauteur, équipage, médecins, équipe de secours, police… Mais l’entassement de 450 voyageurs dans un Airbus A 380 doit donner à réfléchir. Faute de place, des passagers ont été déménagés, pour permettre le secours le plus rapide possible, auprès de la victime allongée. A l’évidence aucun espace n’est disponible en pareille occurrence. Or les compagnies aériennes souhaitent qu’un nouvel avion « neo » de 850 places succède à cet Airbus. Aurons-nous plus d’espace pour autant ?
Notre société a de plus en plus tendance à évacuer rapidement la mort, voire à la nier, en témoignent les annonces lors de notre fin d’atterrissage à Roissy. Elles étaient dérisoires (souhait de bon voyage et autres annonces) pour notre groupe. Les autres passagers sortaient par une autre allée ainsi mis à l’abri du drame survenu.
Que Béatrice trouve ici le témoignage de notre soutien affectueux. L’image d’un Jacky toujours affable et amoureux des plaisirs de la vie reste dans nos mémoires.