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Publié par Guy Muller

Nous commençons notre visite par les bords de la Garonne avec une vue des rives et de l’embarcadère des bateaux d’excursions. Depuis le quai de la Daurade, on peut visiter cette église, puis admirer la façade de l’école des Beaux-Arts. Cette école devenue Académie royale des beaux-arts, s'installe dans une partie de l'ancien couvent des Augustins (aujourd'hui le musée des Augustins) qui donne sur la rue qui prendra le nom de « rue des Arts ». C'est la première des Académies provinciales et la seule, avec celle de Paris, à porter le nom d’Académie royale. Dominique Ingres figure parmi les élèves de l'école. Après l'introduction d'un cours de géométrie et de mécanique par l'architecte Urbain Vitry, elle est nommée en 1827 École des beaux-arts et des sciences industrielles. Un de ses directeurs les plus connus est le général d'Empire, peintre et introducteur de la lithographie en France, Louis-François Lejeune.  Nommé en 1837 il sera maire de Toulouse en 1841. En 1883, elle passe sous la tutelle du ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts et devient l'École nationale et spéciale des Beaux-Arts.

En 1892, la partie du couvent des Augustins où elle se trouve est détruite par le percement de la rue de Metz. L'école trouve ses locaux définitifs, quai de la Daurade, près de la basilique de la Daurade, dans la Manufacture des Tabacs, ancienne usine de Boyer-Fonfrède. En 1895, elle reçoit la façade monumentale, ornée des statues allégoriques de la Peinture, la Sculpture, la Gravure et l'Architecture, du nouveau Palais des Arts et des Sciences industrielles de l'architecte Pierre Esquié

Toulouse : la découverte du centre ville
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La place de la Trinité

Cette petite place triangulaire a été aménagée au XIXe siècle, à l'emplacement d'un important carrefour, puisque c'est là que se trouvait le croisement du cardo maximus et du decumanus maximus, et en plein cœur de la cité romaine de Toulouse. Elle reste, au Moyen Âge, une place centrale qui bénéficie de l'activité de la Grand'rue, qui va de la place du Salin à la place du Capitole ː artisans, marchands et capitouls s'y installent jusqu'au XVIIIe siècle.

Dégagée par l'architecte de la Ville Jacques-Pascal Virebent en 1820 et ornée d'une fontaine par l'architecte Urbain Vitry, la plupart des immeubles sont réaménagés au XIXe siècle et elle offre des belles façades, telle la maison Lamothe. Rendue piétonnière dans les années 1990, bordée de cafés qui y installent leurs terrasses, c'est une des places les plus agréables de la ville.

Toulouse : la découverte du centre ville
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La Basilique Saint Sernin

La basilique est un sanctuaire bâti pour abriter les reliques de saint Saturnin, premier évêque de Toulouse. Devenu l'un des plus importants centres de pèlerinage de l'Occident médiéval, elle fut desservie, depuis le IXe siècle au plus tard et jusqu'à la Révolution française, par une communauté canoniale. Saint-Sernin est la plus grande église romane conservée en Europe.

La rue du Taur qui mène de la place du Capitole à la basilique tire d'ailleurs son nom des circonstances du martyre. Saint Saturnin, alors à la tête de la communauté chrétienne de Toulouse, est pris à partie par les prêtres païens dans le forum au pied du Capitolium antique (actuelle place Esquirol). Selon la légende, il est sommé de se prosterner devant les statues païennes. Refusant de se prosterner, il est attaché par les pieds à un taureau de sacrifice, sans aucune forme de procès. Devant les cris de la foule, le taureau furieux prend la fuite le long du cardo, franchit la porte Nord puis la corde rompt et le corps inerte reste sur ce qui était alors une route sortant de la ville. Deux jeunes filles, les saintes Puelles, l'enterrent sur place. La basilique conserve 260 chapiteaux romans et est le symbole de l'architecture romane méridionale. Toulouse recevait alors la visite de nombreux pèlerins sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, ou venus honorer les reliques de saint Saturnin.

La basilique Saint-Sernin fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques. Elle est également inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France depuis 1998.

Toulouse : la découverte du centre ville
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