Dublin 2ème partie
La Cathédrale Saint-Patrick de Dublin
Elle est implantée au sein d’un superbe parc très fleuri, où jouent les enfants, au pied de son austère structure. La cathédrale Saint Patrick de Dublin telle que nous la connaissons aujourd’hui, date du XIIème siècle, mais aurait été bâtie sur un ancien lieu de culte, datant quand à lui du Vème siècle… D’après l’histoire irlandaise, ce serait sur cet ancien lieu de culte, que Saint Patrick aurait baptisé de nombreux fidèles… (D’où le nom de la cathédrale actuelle). Ce sont les Normands qui remplacèrent le premier lieu de culte par une seconde construction en 1191… De nombreuses améliorations furent ensuite apportées au XIIIème et au XVIIème siècle, donnant lieu à la cathédrale que nous connaissons aujourd’hui…
Le chœur de la cathédrale, composé essentiellement de stalles, est orné d'étendards et de représentations des armoiries des Chevaliers de Saint-Patrick. La bibliothèque Marsh, fondé par l'archevêque du même nom, se situe dans le transept sud, non loin du bas-côté sud ou s'y trouvent de nombreux monuments en mémoire aux célèbres personnalités irlandaises
Temple Bar
Au cœur même de Dublin, se dresse le Temple Bar, célèbre quartier haut en couleur connu pour ses nombreux Pubs et restaurants. Considéré autrefois comme un lieu mal famé, Temple Bar fut rénové dans les années 80 pour en faire un lieu multi-culturel à l’ambiance festive et conviviale.
Le quartier de Temple Bar se situe à proximité de Dame Street et Aston Quay, dans le centre-ville de Dublin. Bordé de Pubs, restaurants et magasins, le quartier comprend également un cinéma, une galerie d’art, des centres culturels ainsi que des ateliers d’artisanat locaux.
Tout pour en faire un lieu à la mode où la culture est reine ! Nous conseillons la visite du quartier en soirée ou au cours des week-ends : à ces périodes, l’activité de Temple Bar et à son comble, et les Pubs et restaurants sont tous bondés ! Et qui dit bondé à Temple Bar, dit ambiance chaleureuse !
Au cours de notre visite, nous admirons les nombreuses échoppes et pubs du coin (tous ont été récemment rénovés). Chaque devanture et enseigne attirent l’œil, par une abondance de fleurs et de drapeaux. La musique qui en émerge nous incite d’y entrer le temps de prendre un verre…
Le Trinity College
Impossible de la manquer : Trinity College est la seule et unique université de Dublin ouverte à la visite. Reconnue pour la qualité de son enseignement, ainsi que pour les livres rares qu’elle protège jalousement dans sa bibliothèque, cette école fait figure de véritable institution. Elle accueille chaque année des milliers de visiteurs, et dispense de nombreux cours à des élèves venus du monde entier !
La Old Library de Trinity College conserve sur 2 étages des livres rares particulièrement anciens. Certains datant même du XVème siècle ! Par ailleurs, la bibliothèque est célèbre pour renfermer dans ses murs le célèbre Book of Kells, un manuscrit médiéval, considéré comme un trésor historique.
La bibliothèque de Trinity College accueille des livres particulièrement anciens, dont certains remonteraient jusqu’au Vème siècle. Parmi les plus célèbres manuscrits, notons surtout le célèbre Book of Kells, un manuscrit médiéval, magnifiquement calligraphié et enluminé par les moines de l’époque. (Ce dernier est d’ailleurs exposé dans une salle voisine de la bibliothèque).
Il est impossible cependant de consulter les ouvrages sans en obtenir l’autorisation de l’université. Voilà pourquoi nous nous contenterons d’admirer les magnifiques bibliothèques, grimpant sur plusieurs mètres de haut, et accueillant des livres anciens aux reliures fatiguées.
Toutefois, cette simple vue nous comble : le lieu est magnifique, et certains livres anciens sont exposés à la vue du public sous des vitrines. Par ailleurs, nous aurons l’occasion de contempler la certaine harpe de Brian Boru, exposée sur l’allée centrale de la bibliothèque. C’est cette même harpe qui symbolise l’Irlande, et qui figure sur les pièces de monnaie irlandaises !
Livre de Kells
Le Livre de Kells aurait été réalisé par des moines vers l’an 800, dans le monastère de Iona, sur une île située au large de l’Écosse (sur la côte ouest). Suite aux violences des Invasions Vikings, les moines s’enfuirent de l’île pour se rendre en Irlande, dans le comté de Meath, et protéger ainsi le Livre de Kells au sein du monastère de Kells (d’où son nom).
Véritable trésor de l’art médiéval, le Livre de Kells (Book of Kells en anglais) est l’un des plus fabuleux témoignages de l’art calligraphique et de l’enluminure du IXème siècle. Également connu sous le nom de Grand Évangéliaire de Saint Colomba, le manuscrit ferait en vérité le récit des 4 Evangiles du Nouveau Testament, au travers de nombreuses ornementations et de texte finement calligraphiés.
Le style géorgien en Irlande
Les célèbres portes de Dublin, avec leurs devantures colorées, et leurs poignées et heurtoirs en laiton sont typiquement issues de l’art Géorgien, un style architectural très répandu en Irlande, et principalement à Dublin. Les maisons, elles même de style géorgien sont d’ailleurs légion dans l’île, et arborent toutes un style mêlant sobriété, uniformité… le tout quelque peu brisé par l’excentricité charmante des portes des maisons. Le secret ? La couleur de leur porte, sans cesse différente d’une maison à l’autre !
C’est la bourgeoisie irlandaise du XVIIIème siècle qui, par orgueil adopte le style géorgien, et l’emploie dans l’architecture des demeures des beaux quartiers de Dublin et des grandes villes de l’île. Ce style se caractérise par de hautes bâtisses en briques, ouvertes par des fenêtres blanches bloquées par des balcons en fer forgé.
On y entre par une porte vivement colorée, décorée d’un large éventail vitré sous lequel se tient un heurtoir. L’humour irlandais raconte d’ailleurs, que si chaque porte est peinte dans une couleur criarde et différente suivant la maison, c’est avant tout pour donner un point de repère à l’irlandais qui rentre saoul du Pub !
L’Histoire raconte d’ailleurs, qu’autrefois, les portes des maisons géorgiennes arboraient une couleur unie et terne, uniforme pour toutes les bâtisses. Ce n’est qu’au milieu du XVIIIème siècle, qu’un auteur et écrivain nommé George Moore, décide de peindre sa porte dans un vert très vif, afin que son voisin, Oliver John Gogarty (un autre écrivain irlandais), ne se trompe pas de maison en rentrant chaque soir saoul. En réponse, Gogarty fait de même, et repeint sa porte en rouge, ce qui lance une véritable mode au sein de la capitale dublinoise afin de dissocier plus facilement chaque maison !
National Gallery of Ireland
Ce musée présente les œuvres de nombreux artistes logées dans de belles salles. Il vient de faire l’objet d’une rénovation. Nous avons admiré les toiles de Jacob Van Ruisdael - Le Château de Bentheim et de Vermeer - Femme écrivant une lettre et sa servante