La République d’Irlande : Dublin
Ce pays très proche mérite une découverte en dépit de ses variations climatiques. Ce sont d’ailleurs ces variations qui donnent une étonnante diversité à ses paysages dont les verts absorbent toute la variété d’une palette éclatante. Les ciels mettent en valeur des éclairages rehaussant la luminosité des falaises, collines et habitations. Notre voyage au mois d’août a révélé la somptuosité de routes abondamment fleuries. Nos vidéos montrent les divers aspects de l’Irlande et nous débutons par une vidéo sur les pubs. Car la vie nocturne des irlandais est composée à égalité de bière et de musique.
La capitale Dublin est toujours animée par une intense circulation de transports en commun et son centre rassemble tout ce qu’une capitale peut offrir. Il existe une vie nocturne très dynamique à Dublin. La ville est une des plus jeunes d’Europe avec près de 50 % de la population âgée de moins de 25 ans.
Ce pays très proche mérite une découverte en dépit de ses variations climatiques. Ce sont d’ailleurs ces variations qui donnent une étonnante diversité à ses paysages dont les verts absorbent toute la variété d’une palette éclatante. Les ciels mettent en valeur des éclairages rehaussant la luminosité des falaises, collines et habitations. Notre voyage au mois d’août a révélé la somptuosité de routes abondamment fleuries. Nos vidéos montrent les divers aspects de l’Irlande et nous débutons par une vidéo sur les pubs. Car la vie nocturne des irlandais est composée à égalité de bière et de musique.
La capitale Dublin est toujours animée par une intense circulation de transports en commun et son centre rassemble tout ce qu’une capitale peut offrir. Il existe une vie nocturne très dynamique à Dublin. La ville est une des plus jeunes d’Europe avec près de 50 % de la population âgée de moins de 25 ans.
Bonne et heureuse année 2018 avec de nouvelles découvertes
Dublin 1ère partie
Après la scission de l'île, la partie sud de l'Irlande devient l'État libre d'Irlande en 1922, qui laisse ensuite place à une République en 1949. La République d’Irlande a donc moins d’un siècle d’existence. Le conflit irlando-britannique se poursuivra jusqu’au 20ème siècle, lorsqu’est organisée une révolte en 1916, connue sous le nom des Pâques Sanglantes, destinée à se battre contre l’armée britannique. Bien que cette insurrection soit finalement un échec, et que la ville ait connu de nombreux dégâts (bâtiments détruits, de nombreux morts etc…), Dublin porte cette date en elle comme un événement majeur de l’Histoire irlandaise.
Elle est entrée dans l’histoire comme le quartier général de l’insurrection de Pâques 1916 : le 24 avril 1916, lundi de Pâques, des membres de l’Irish Volunteers Force et l’Irish Citizen Army prennent d’assaut la Poste et l’occupent, ainsi que d’autres bâtiments officiels de la ville. Ils y proclament la République d’Irlande avant de succomber à la répression britannique. Le bâtiment, dessiné par Francis Johnston, est fortement endommagé à cette occasion. Il sera restauré par l’État libre d'Irlande. Une statue de Cúchulainn, le plus célèbre héros de la mythologie celtique irlandaise, est placée devant l’édifice pour commémorer le soulèvement.
Le GPO Witness History
Le GPO Witness History est un nouveau musée, implanté au sein du mythique bâtiment de la poste centrale de Dublin (la General Post Office). Entièrement dédié à l’Insurrection de Pâques de 1916, ainsi qu’à l’émergence de l’État irlandais, ce musée nous plonge au sein de l’Histoire irlandaise. Pour ceux qui seraient rebutés par de tels musées au premier abord, la GPO Witness History est loin d’asséner un assommant cours d’histoire… Ses expositions se veulent interactives, ludiques et efficaces. Ici, bornes tactiles, grands écrans, diffusion d’enregistrements sonores, objets de l’époque, et photos nous permettent de remonter le temps pour nous plonger dans les années 1910/1920. Le tout en français ! Ce musée propose une expérience audiovisuelle immersive de 15 minutes nous plongeant au sein du Dublin de l’époque. Nous pouvons suivre les étapes de la Révolution irlandaise, avec la prise des principaux monuments et quartiers de la ville.
The Spire
Il est aux irlandais ce que la Tour Eiffel est aux français. Le Spire fait désormais partie de ces figures emblématiques qui symbolisent d’emblée une ville entière, et par prolongement un pays entier. Sur O’Connell Street, il est difficile de rater cette immense colonne en acier pointée vers le ciel !
Le Spire voit le jour en 1999 : il s’agit d’une sculpture conique de 120 mètres de hauteur avec une base de 3 mètres de diamètre. Le Spire remplace en vérité une autre colonne désormais détruite : la Nelson Pillar. Ce premier monument était composé d’une colonne en granit de presque 37 mètres, surplombée d’une statue de 4 mètres représentant Nelson, commémorant ainsi la bataille de Trafalgar. Elle fut dessinée par l’architecte également responsable du GPO, Francis Johnson.
Dès le début, le Nelson Pillar fut très impopulaire. Les autorités locales étaient d’ailleurs opposées au projet, mais le Duc de Richmond, représentant de la couronne et chef de l’exécutif, passa outre. Plusieurs projets visèrent son retrait, notamment celui du Taoiseach Seán Lemass en 1960. Cet éminent monument du centre-ville honorant un Anglais consterne le sentiment nationaliste grandissant, et tout au long du XIXe siècle, des mouvements appellent à son enlèvement et son remplacement par un monument à la mémoire d'un héros irlandais.
Finalement, dans la nuit du 8 mars 1966, un groupe d’anciens membres de l’IRA plaça une charge explosive qui fit voler en éclats la partie supérieure de la colonne et envoya valser la statue. Deux jours plus tard, les ingénieurs de l’armée irlandaise vinrent détruire ce qu’il restait de la structure, jugée dangereuse. Après quelques péripéties, la tête de la statue finit sa course dans le Civic Museum de Dublin.