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Publié par Guy Muller

La mosquée Bolo Haouz
La mosquée Bolo Haouz, ce qui signifie « près du bassin », (1712) est située sur le Registan, à côté de la citadelle Ark et d’un bassin qui lui a donné son nom. Elle s‘ouvre sur un iwan de 12 mètres de haut, au plafond à caissons finement décoré, soutenu par vingt colonnes de bois peint, avec des ch apiteaux à muqarnas.  

 

 

La mosquée Magok-i-Attari

 

L'ancienne mosquée Magok-i-Attari a été construite sur les vestiges d’un temple zoroastrien. C’est la mosquée la plus ancienne de Boukhara. Une première mosquée avait été édifiée à cet endroit mais elle a été détruite par un incendie en 937. La façade Sud de l’actuelle mosquée date du XIIe siècle ; elle est caractéristique des techniques de décoration utilisées à cette époque : brique polie, carreaux en terre cuite sculptés, bandeau épigraphique émaillé, mosaïque. Située en dénivelé, semi-enterrée, cette façade a été mise au jour en 1935 par un archéologue soviétique. Le portail Est avait, lui, été construit au milieu du XVIe siècle pour permettre l'accès. La mosquée, désaffectée au culte, abrite aujourd’hui un musée du tapis.

Boukhara ses monuments emblématiques...
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Le complexe Po-i-Kalon

Le complexe Po-i-Kalon (« piedestal du Très-Haut ») est un des hauts-lieux de Boukhara et le principal complexe architectural de la ville. Il comprend la mosquée Kalon (1514), un minaret d’une ancienne mosquée (1127) et la madrasa Mir-i-Arab.

Le minaret Kalon

Le minaret Kalon domine la ville à plus de 48 mètres de hauteur. Un minaret se tenait à cet emplacement dès 919. Il fut détruit en 1068. Un minaret en bois le remplaça, bientôt détruit lui aussi quelques années plus tard. L’actuel minaret fut construit en 1127, voulu comme la plus haute tour d’alors. La tour servit à d’autres fonctions que l’appel à la prière : elle était utilisée comme tour de guet, comme repère pour les caravanes. Sous les Manguits, les criminels étaient menés au sommet, placés dans des sacs et poussés dans le vide après lecture de leurs méfaits.

Le minaret comprend une base octogonale puis une succession de dix anneaux de briques vernissées, et, au sommet, une lanterne percée de 16 fenêtres.

La mosquée Kalon

La mosquée Kalon est l’une des plus anciennes et des plus vastes d’Asie centrale, avec des dimensions imposantes : 180 x 80 m. Sur cet emplacement, la première mosquée fut édifiée en 795, puis agrandie par Ismaïl Samani ; elle subit deux effondrements, fut incendiée en 1608 et détruite par les Mongols en 1219. La structure visible aujourd’hui a été achevée en 1514, son mihrab a été embelli en 1541.

La cour comporte quatre iwans et est entourée d'une galerie de 208 colonnes supportant 288 coupoles. Un grand dôme bleu (Kok Goumbaz) surmonte le mihrab de la mosquée Kalon. L’inscription en coufique, de couleur blanche, qui entoure la coupole, indique « al_baqa ‘liillah » - (« l’immortalité appartient à Dieu »). Le pavillon octogonal qui fait face au mihrab est un ajout tardif.

 

La madrasa Mir-i-Arab

La madrasa Mir-i-Arab (1535-1536) va servir de modèle à la plupart des madrasas ultérieures de la ville. La cour carrée intérieure est entourée de deux niveaux de cellules (cent onze au total). La madrasa Mir-i-Arab (« bien de l'Arabe ») fut la seule, avec celle de Tachkent, à diffuser un enseignement religieux (sous contrôle) à l'époque soviétique. La madrasa est aujourd'hui encore en activité.

Le complexe Po-i-Kalon
Le complexe Po-i-Kalon
Le complexe Po-i-Kalon
Le complexe Po-i-Kalon
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Le complexe Po-i-Kalon
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Le complexe Po-i-Kalon
Le complexe Po-i-Kalon
Le complexe Po-i-Kalon

Le complexe Po-i-Kalon

Le complexe Liab-i-Haouz

Le complexe Liab-i-Haouz (« Au bord du bassin ») comprend plusieurs édifices : la madrasa Koukeldach, la madrasa Nadir Divan-Begui, le khanqah Nadir Divan-Begui. Près du bassin se trouve également une statue de Nasr Eddin Hodja sur son âne.

 

La madrasa Nadir Divan-Begui

La madrasa Nadir Divan-Begui (1622) fut construite par Nadir Divan-Begui. Elle était normalement destinée à servir de caravansérail mais elle changea de fonction lorsque l'émir qui l'inaugurait remercia le ministre en le félicitant pour cette « merveilleuse madrasa ». Elle fut donc déclarée « madrasa ». De ce fait, toutes les caractéristiques des madrasas ne se retrouvent pas dans cet édifice. Le portail, orné de mosaïques, présente un tympan où on peut distinguer des oiseaux fabuleux, de type simurgh, et, au centre, un soleil à visage anthropomorphe.

 

Le Tchor Minor

Le Tchor Minor (« quatre minarets ») fut construit en 1807, donc tardivement par rapport à la majorité des autres édifices. Ses quatre tours (toutes différentes, couvertes chacune d'un dôme de couleur turquoise) lui donnent l'allure d'une chaise renversée. Les tours n'ont jamais rempli la fonction de minaret. Cet édifice marquait l'entrée d'une madrasa dont il ne reste que quelques ruines. Cette madrasa fut construite par un riche marchand turkmène, Khalif Niyazkoul. L'ensemble fut rénové en 1967 et en 1997.

Boukhara ses monuments emblématiques...
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La nécropole de Tchor Bakr

La nécropole de Tchor Bakr (16ème siècle) est située dans le village de Soumitan, à 5 km de Boukhara. Construit par Abdallah Khan, le site comprend principalement deux bâtiments à coupole, une mosquée et un khanqah, reliés par un corps de bâtiment comprenant des cellules. Un minaret, vraisemblablement plus tardif, se dresse dans la cour formée par les bâtiments. Le site tire son nom de l'imam Sayid Abou Bakr qui fut inhumé à cet endroit à la fin du Xe siècle, comme ses trois frères Fazl, Ahmed et Hamed, tous quatre (« Tchor ») descendants du prophète. Au cours des siècles, la nécropole a accueilli de nombreuses autres sépultures.

 

Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi

Le site où se trouve le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi est considéré comme l'endroit le plus sacré de la ville, en réalité à quelques kilomètres de celle-ci. C'est là que fut enterré l'un des fondateurs les plus vénérés de l'islam soufique, Mohamed Bahaouddin Naqshbandi (14ème siècle). Le cœur du site est composé du Mazar (Mausolée) et d'un khanqah construit la même année que la tombe, en 1544. Le site est visité par de nombreux pèlerins musulmans. Certains pèlerins se livrent à des pratiques rituelles autour d’un arbre pétrifié et couché, en en faisant le tour sept fois et en passant dessous, à des fins de guérison ou de fertilité.

On trouve d'autres tombes sur le site, en particulier celles de descendants de Tamerlan et de personnalités chaybanides

 

Le palais Sitori-i-Mokhi Khossa

 

Le palais Sitori-i-Mokhi Khossa, ce qui signifie « palais comparable à la lune et aux étoiles », est situé à quelques kilomètres de Boukhara. Il servait de résidence d'été aux émirs de Boukhara au XXe siècle, jusqu'en 1920, date de la prise de Boukhara par les Soviétiques. Commencé par l’émir Akhad Khan à la fin du XIXe siècle, il fut terminé par le dernier émir, Alim Khan, qui connaissait Saint-Pétersbourg pour y avoir séjourné, et qui a contribué à faire de ce palais un mélange, qu’il voulait harmonieux, du style russe et du style d’Asie centrale. Le palais comprend les appartements, les salles de réception, un pavillon pour les invités dit pavillon octogonal et le harem. Le palais abrite aujourd'hui le musée des arts décoratifs de Boukhara.

Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi et le palais Sitori-i-Mokhi Khossa
Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi et le palais Sitori-i-Mokhi Khossa
Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi et le palais Sitori-i-Mokhi Khossa
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Le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi et le palais Sitori-i-Mokhi Khossa

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