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Publié par Guy Muller

Journée libre à Tokyo pour profiter pleinement de la capitale nipponne à notre rythme et selon nos envies. Nous choisissons d’aller voir les jardins impériaux. Surprise : nous subissons une double fouille, sans pouvoir visiter de nombreuses allées interdites ce jour. La police utilise des hauts parleurs pour canaliser les nombreux visiteurs et donner des consignes. Nous profitons d’un décor magnifique sur les douves du château impérial. Les arbres arborent des couleurs allant du blanc au rouge. Dans la foule, il n’est question que de photos, car c’est aussi la consécration de la nouvelle ère pour la dynastie impériale. Nous parvenons aux ruines de l’ancien château qui offrent une vue spectaculaire sur le  parc.

La bonne humeur est générale en ce dimanche où l’on se promène en famille. Plusieurs jardins présentent des pruniers, rhododendrons, acers, azalées. Mais ce qui est le plus remarquable c’est l’art de tailler et d’orienter  les arbres en leur donnant des formes particulières. Les pins notamment, sont de véritables sculptures. Il  y en a de nombreux, véritablement torturés. Les branches basses ne sont pas supprimées comme en Europe. Elles sont souvent étirées vers le bas. La formation en cascade est très belle pour recouvrir les murs où tomber dans les bassins. En regardant plus attentivement on constate que tous les arbres sont taillés sur mesure pour amplifier leur beauté.

Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza

Nous rejoignons à pied un autre empire, celui du luxe et de la mode, à Ginza. Là encore, les carrefours sont vastes et entourés de buildings. A ce carrefour 100 000 personnes le traversent tous les jours : les passages piétons sont tracés en diagonale (toutes les voies des voitures sont coupées en même temps), afin de permettre un passage maximum des piétons. L’animation est présente partout. Nous déjeunons dans une  partie de Ginza aux couleurs françaises, chez Robuchon. Les habitants locaux dégustent avec difficulté des crêpes avec des couteaux et des fourchettes. Nous nous amusons à les regarder découper de petites parts dans ces grosses crêpes. Tout le coin célèbre le beurre et les couverts. Les enseignes évoquent Paris, les Parigots, Hermès, Dior, le champagne et ses nombreuses marques représentatives. Les rues longeant Ginza sont ornées d’arbres verdoyants : des tables et chaises invitent à l’arrêt ; tandis que des kiosques offrent boissons et plats. Même la Tour Eiffel est présente avec quelques mètres de plus que la nôtre !

Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza
Tokyo 3ème jour : les jardins Impériaux-Ginza

Lorsque nous cherchons notre chemin sur un plan les habitants viennent nous aider et nous accompagnent sur le quai du métro. Nous admirons l’organisation du métro où personne n’entrave la sortie des rames, car on s’aligne sagement de part et d’autre d’une ligne tracée à gauche et à droite des portes, pour accélérer les flux. L’achat des billets se fait par l’intermédiaire de robots traducteurs et le montant du billet déposé est indiqué ainsi que le montant de la monnaie remise. Les tickets sont absorbés dans n’importe quel sens et on doit les chercher deux mètres plus loin ce qui oblige à accélérer pour les reprendre (une seconde gagnée à chaque passage). Les rames sont plus longues que chez nous et l’information y est permanente. Nous connaissons toute l’infrastructure disponible offerte au prochain arrêt : escaliers, escalators, ascenseurs, toilettes… Nous remarquons aussi la qualité des voitures, l’absence complète de graffitis, l’omniprésence de la publicité. Il y a trente ans j’avais remarqué la digestion des papiers : journaux et mangas. Ce jour, tout le monde est informé via les téléphones qui permettent de lire les informations en flux continu et les mangas.

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