Autour du lac du Bourget : L’Abbaye de Hautecombe- le Beaufortain-le pont du Diable
L’Abbaye de Hautecombe
Sur la rive droite du lac du Bourget, se trouve l'Abbaye de Hautecombe. Fondée au XIIème siècle par des moines cisterciens, l’Abbaye est avant tout un lieu de prière où vit au quotidien la Congrégation du Chemin Neuf. De même, elle abrite les sépultures des comtes de Savoie et des derniers rois et reines d’Italie. Une trentaine de princes et princesses y sont inhumés. Cette dernière se visite avec un guide en 30 minutes. A l’entrée, on nous donne des audio-guides pour avoir toutes les explications historiques, architecturales et spirituelles de l’église. Depuis l’Abbaye, la vue est imprenable sur le lac. Mais il faut aller à un belvédère situé au-dessus de Hautecombe pour admirer la vue sur le lac du Bourget.
Du Beaufortain au pont du Diable
Le Beaufortain possède une filière laitière composée, en 2015, de 398 producteurs (sur 650 agriculteurs) et environ 13 000 vaches, issue des races tarine et/ou d'Abondance. Le Beaufort est un fromage cuit à pâte dure, labellisé AOC depuis 1968, et AOP depuis 2009. On distingue le Beaufort, le Beaufort d'été (fabriqué avec le lait de l'été) et le Beaufort Chalet d'alpage. Il aurait été qualifié de « Prince des gruyères » par Brillat-Savarin. Notre promenade nous conduit à observer la fabrication de ces fromages (voir la vidéo).
On se gare au parking situé avant le pont routier. La visite commence par une balade de 15 à 30 minutes dans une magnifique forêt de hêtres. Tout au long de la descente qui nous conduit à l’entrée des gorges, différents panneaux nous permettent de découvrir cet environnement exceptionnel, notamment l’éboulement à l’origine du fameux Pont du Diable. Peut-être aurez-vous la chance d'apercevoir les chamois.
La visite se poursuit dans les gorges, en toute sécurité, sur des passerelles fixes aménagées au-dessus de la rivière. Un premier escalier traverse un chaos d’énormes blocs encastrés entre les parois et livre un spectacle inattendu : la rivière coule à près de 50m en-dessous au fond d’un véritable gouffre. Les parois se déploient comme d’immenses draperies et de curieuses excavations, « les marmites de géants » creusées par les tourbillons du torrent, renforcent le caractère fantastique du site. Partout, l’érosion a produit de véritables sculptures dans un calcaire dur, « cousin géologique » de celui autrefois exploité à la carrière de La Vernaz. Les eaux de ruissellement l’ont recouvert de dépôts richement colorés : gris, vert, ocre, vert et bleu. L’ensemble forme un décor féérique !
Les gorges sont le résultat d’un lent travail d’érosion qui a débuté il y a des milliers d’années sous un glacier...