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Publié par Guy Muller

La vieille ville

Au fur et à mesure de nos déplacements dans la vieille ville, nous sommes tentés de nous esquiver dans l’un des passages voûtés qui se joignent à la rue un peu partout. Mais la ville a encore beaucoup d’autres places, lieux et rues d’intérêt. De la place Saint-Léger, nous explorons les nombreuses ruelles qui rayonnent dans toutes les directions pour atteindre l’élégante rue Croix d’Or, où nous admirons d’anciennes demeures aristocratiques, dont certaines datent du 16ème siècle. Une autre rue célèbre porte le nom de Boigne et abrite de nombreux magasins chics. Chambéry vieille ville date des 15ème et 16ème siècle. Une des curiosités que nous voyons pendant notre visite est la fontaine des éléphants : construite vers 1838 en l’honneur de Benoit Leborgne, comte de Boigne (1751-1830), à son retour d’Inde, après une vie errante au service d’un prince indien. La fontaine est agencée de telle sorte que les quatre éléphants forment une sorte de croix qui représente le blason de la maison de Savoie. En flânant dans les ruelles du centre historique de Chambéry, nous passons dans la plus ancienne rue de la ville, nommée la rue Basse du Château. Comme la plupart des vieilles artères médiévales, cette rue est incroyablement étroite. Au-dessus de notre tête, il reste encore une passerelle en bois traversant la rue. Il y en avait beaucoup plus dans le passé, mais elles ont toutes été démontées car il y avait des risques d’incendie et elles bloquaient la lumière. Notre vidéo permet d’observer plusieurs ruelles caractéristiques.

 

Le château

Le château de Chambéry adopte la forme d'un quadrilatère irrégulier duquel se détache un donjon carré que flanque une tourelle-guette, une haute tour semi-circulaire et une haute chapelle.

Le château primitif des sires de Chambéry qui occupait l'extrémité d'une butte, protégée naturellement par des marais à l'est et au nord et par un bras de l'Albane, devait se dresser probablement sur une motte, comme la désignation qui en est faite au XIVe siècle de « Mollard de la Poype » le laisse supposer. Il subsiste à l'est de l'enceinte une haute plate-forme qui pourrait être le vestige des anciens terrassements. Cet édifice primitif sera considérablement modifié et agrandi dès la fin du XIIIe siècle. L'essentiel des constructions qui nous est parvenue date des XIVe et XVe siècles. Le logis seigneurial occupait l'aile sud.

Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
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Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
Chambery : ville et château

La Sainte-Chapelle

La Sainte-Chapelle abrita le Saint-Suaire. Une nouvelle porte, du début du XIVe siècle, donne accès à la Sainte-Chapelle, élevée au début du XVe siècle pour remplacer la chapelle primitive du château devenue trop exiguë. Elle se présente sous la forme d'une nef unique que prolonge une abside polygonale à cinq pans et elle arbore un décor gothique flamboyant. Sa construction s'étire de 1408 à 1430 et on la doit à Nicolet Robert.

 

La Cathédrale Saint François de Sales

La façade principale édifiée en 1522, en gothique flamboyant d'une simplicité propre à une église franciscaine, laisse apparaître clairement la structure de l'édifice : une nef centrale assez élevée (23 mètres sous voûtes), flanquée de bas-côtés.

Mais ce qui attire surtout l’œil est l’intérieur de la Cathédrale. Elle abrite le plus vaste ensemble de peintures en trompe l'oeil d'Europe (près de 6 000 m2). Après la révolution piémontaise de 1821, le Duc de Savoie fait venir de nombreux artistes. Les peintures en trompe-l'œil sont déjà une des spécialités de Chambéry. Fabrizio Sevesi a réalisé un premier trompe-l'œil dans le chœur de la cathédrale en 1810. Puis entre 1834 et 1835, l'artiste « officiel » Casimir Vicario peint l'ensemble des murs et des voûtes dans le style gothique flamboyant. Sur les voûtes, il fait apparaître le ciel. Enfin, en 1885, Bernard Sciolli peint, dans un style différent, le chœur, le déambulatoire, les chapelles du bas-côté droit et la chapelle canoniale. Les restaurations ultérieures rétabliront les peintures de Sevesi dans le chœur, et de Vicario ailleurs. Seule la chapelle canoniale conserve les décorations de Sciolli.

Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
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Chambery : ville et château
Chambery : ville et château
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