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Publié par Guy Muller

Perchée sur un promontoire volcanique, Saint-Flour, cité d’art et d’histoire, cultive son caractère montagnard avec audace et modernité.

Du haut de son éperon rocheux d’origine volcanique, la ville de Saint-Flour, est l’unique site labellisé “Pays d’art et d’histoire” dans le Cantal. La cité concentre, grâce à une histoire aussi riche que mouvementée, de très nombreux monuments et édifices exceptionnels.
À la croisée des chemins de la Margeride, des Monts du Cantal et des gorges de la Truyère, ses attraits naturels et son caractère montagnard, prisés par les amateurs de sports nature, composent des paysages saisissants. À mi-chemin vers le grand Sud, la ville de Saint-Flour est aussi une ville étape privilégiée et animée.

Une cité médiévale, fortifiée souvent assiégée, jamais conquise

Saint-Flour naît au IVe siècle grâce à Florus, évêque venu évangéliser la région. Au XIVe siècle, la ville connaît son apogée. L’importance de la cité s’accroît. Cette promotion lui confère le titre prestigieux de capitale religieuse de la Haute-Auvergne. Le pouvoir civil et religieux se disputeront longtemps la suprématie. En témoignent les nombreux édifices remarquables au cœur du centre historique.

Campée sur ses remparts volcaniques, protégée par une enceinte défensive et plusieurs portes fortifiées, Saint-Flour sera souvent convoitée au Moyen-Âge mais finalement jamais prise.

Saint Flour
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Cathédrale Saint-Pierre de Saint-Flour

Au milieu du XIXe siècle, le docteur Paul Belouino la décrit sans concession :

« La façade, construite à la fin de la dernière époque ogivale, n'offre pas la richesse quelquefois minutieuse des détails que l'on aimait alors à prodiguer dans les provinces où la qualité des matériaux servait l'habileté des ouvriers. Les portes elles-mêmes n'ont presque aucune décoration. De petites fenêtres donnent à la façade presque l'apparence d'une construction civile, et sans les énormes tours qui l'епсаdrent, on pourrait méconnaître une église. Beaucoup trop larges pour leur hauteur, ces tours n'appartiennent à aucun style d'architecture ; le dernier étage paraît moderne. »

Il justifie ainsi cette sobriété : « La simplicité des formes, qui semble constituer le signe distinctif de toutes les parties de la cathédrale de Saint-Flour, est une simplicité noble et pleine de majesté, qui sied bien à la gravité d'un temple. »

Sur le portail, une inscription fixe la date de la construction de la façade et probablement aussi de l'église entière :

« Cette esglise fust desdiée par le révérend père Mgr Antoine de Montgon, évêque de Saint-Flour, à l'honneur de Dieu, de saint Pierre, apôtre, et de saint Flour, confesseur. L'an du Seigneur 1466, cette esglise fust construite par Pierre et Antoine de Montgon, frères et évesques de Saint-Flour. Que leurs asmes reposent en paix. »

Située sur les anciens remparts, la terrasse des Roches qui se trouve derrière le chevet de la cathédrale offre un large panorama sur la ville basse, l'Ander – un affluent de la Truyère– et les monts de la Margeride.

 

C’est la fin de notre voyage en Auvergne Romane effectué avec les Amis des musées de Nice et organisé par Arts et Vie section de Nice.

Saint Flour
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