Islande les fjords de l'Ouest Latrajberg - Péninsule de Snaefellsnes
Neuvième jour. Route des fjords de l’Ouest – Latrabjarg – Raudisandur – Olafsvik
Pas de lassitude pour un parcours qui découvre l’immensité des fjords successifs parcourus. Chacun présente ses spécificités et ses couleurs changeantes. La découpe de cette côte nous oblige à parcourir toutes les échancrures d’un rivage infini. Les vidéos sont à regarder pour voir filer ces aspects changeants au fil de la route. Un arrêt sur une plage déserte nous offre la possibilité de filmer des oiseaux. Les sternes nous surveillent et attaquent ceux d’entre nous qui semblent menaçants. Plusieurs arrêts nous montrent des hameaux en perte d’activité avec des magasins fermés.
A Latrabjarg, un long arrêt nous permet de monter sur des parois rocheuses à près de 400 mètres de hauteur. C’est un paradis pour les oiseaux qui occupent toutes les parois. Des goélands passent régulièrement à côté de moi car ils semblent utiliser un courant ascendant. Ce sont donc des vagues dont les cris remplissent l’éther. Les macareux viennent à notre rencontre en remontant leurs galeries qui débouchent sur le vide. Ils sont curieux et semblent très satisfaits de nous voir les photographier. Ils s’ébrouent, vont chercher leur famille, nous offrent de belles photos au dessus d’un vide impressionnant. D’autres oiseaux par millions occupent les falaises sur 14 kilomètres de longueur : goélands, mouettes, pingouins, guillemots, cormorans.
Les photographes sont nombreux avec souvent des appareils très lourds et très sophistiqués. Mais ils doivent se protéger du vent et la meilleure disposition pour filmer est celle couchée pour éviter les rafales de vent déstabilisantes.
A 20 kilomètres de ces falaises, nous abordons un nouveau paysage de fjord de couleur rouge-ocre. Avec le beau temps revenu le spectacle est merveilleux. Nous nous trouvons au point le plus septentrional de l’Islande.
En fin d’après-midi, nous prenons le ferry qui nous fait traverser la baie du Breidafjordur, débarquement à Olafsvik.
Dixième jour – La péninsule du Snaefellsnes-Reykjavik
Nous visitons le matin le village d’Olasvik : son phare, sa côte découpée, son port de pêche.
La péninsule est dominée par un volcan, le Snaefellsjokull, dont l’éruption a donné une physionomie particulière au paysage. C’est là que Jules Verne commence son « Voyage au centre de la terre ». L’impression de force dégagée par le volcan est tellement puissante que certains groupes mystiques y trouvent une façon de recharger leur énergie.
Puis nous prenons la route pour Dritvik où nous attend une superbe plage. Toutefois ce littoral est dangereux puisqu’il est parsemé de rochers de lave pétrifiée. La plage est jonchée des débris d’un bateau qui s’y est échoué en 1948. Ces débris sont tellement déchiquetés que l’on découvre maintes pièces d’acier de faible dimension tout au long de notre parcours.
La route du sud longe de nombreuses falaises couvertes de mousse et devenues les logis des oiseaux. Les rochers sont ici arrondis et dominent un chemin escarpé très bien aménagé, attention aux chutes !!
Le retour vers Reykjavik emprunte un tunnel routier récent.