Myanmar 6) Heho-Pindaya
Myanmar carnet de voyage 6) Heho-Pindaya
Diaporama : Pindaya-Lac-Inle
10ème jour : Envol pour Heho : direction Pindaya
Nous parvenons au pays Pao où nous parcourons des paysages de couleur ocre et rouille. C’est un jour de fête et de nombreux véhicules nous dépassent, remplis de pèlerins qui se dirigent vers Pindaya. Selon une légende, un archer aurait sauvé 7 personnes des pattes d’une araignée géante. Ce fait est attesté par des statues placées à l’entrée de la pagode.
Pour parvenir aux grottes nous devons nous armer de patience. La bousculade nous fait côtoyer une population bigarrée. Le village de Pindaya accueille une fête foraine avec de très nombreux stands. Les bonzes défilent pour recueillir leur obole.
Après avoir gravi de nombreuses marches en plein soleil de midi, nous parvenons à la grotte, entièrement occupée par des statues dorées. L’après-midi, nous retournons vers Heho où nous embarquons pour le lac Inlé. Nous arrivons le soir dans un ensemble de pavillons sur pilotis.
Sur le parcours, nous observons un coucher de soleil magnifique.
11ème jour : le lac Inlé. Découverte d’une vie lacustre
Le lac Inlé est situé à 878 mètres d’altitude et couvre une superficie de 158 kilomètres carrés. Sa profondeur est faible entre 3 et 5 mètres. Des tribus de pêcheurs-maraîchers ont développé une vie lacustre. Les maisons sont bâties sur pilotis. Des jardins potagers sont édifiés en fixant des algues à l’aide d’un pieu enfoncé dans le sol. Par des apports successifs, les pirogues déposent de nombreuses couches d’algues, puis de terre, pour constituer des ilots de 10 mètres de longueur sur un mètre de largeur. Ces ilots sont très productifs de légumes et de fruits. La conduite des pirogues se caractérise par une propulsion à l’aide d’une perche animée par le pied et la jambe effectuée debout par le conducteur.
Nous circulons au milieu des activités quotidiennes de la population qui a l’habitude de ces visites. Pour la photo, nous voyons quelques pêcheurs traditionnels avec leurs filets si particuliers.
La visite des temples d’In Dein apporte une nouveauté dans nos découvertes. Ce site est réellement magnifique avec de nombreuses pagodes délabrées et attaquées par la végétation. Des travaux sont en train d’en restaurer certaines : nous pouvons donc voir les pagodes dans divers états de restauration. L’emploi du béton dans les parties supérieures n’est pas du meilleur effet. Le futur donnera des statues sans grâce et des couleurs somptueuses trop éclatantes. Notre groupe chemine dans un dédale où des têtes, bras, jambes gisent au sol et dans les cavités des pagodes.