Nancy (suite)
Le chef-d’œuvre de la ville est bien sûr la place Stanislas rendue piétonne il y a quelques années. Bordée de bâtiments symétriques et de fontaines, elle concentre l’essentiel de la ville. La mairie, l’opéra, le musée des beaux-arts, plusieurs cafés-restaurants y créent une ambiance de fête permanente. Les portes, lustres, balcons, entourage des statues des fontaines sont du ferronnier Lamour, dont les finitions d’or apportent une touche remarquable à la place. Un immense parc de 23 hectares, la pépinière, ouvre ses portes sur la place. Tout l’été, un son et lumières projeté sur les façades de la place, rappelle l’histoire de la ville.
Le Palais des Beaux-Arts
Au sous-sol une magnifique collection de verrerie Daum permet de voir l’évolution dans le temps de cette brillante manufacture.
Oeuvres de Victor Prouvé, Van Loo et Charles Coypel
Plusieurs portes ouvrent sur un parc et sur la ville. La porte Héré donne sur une vaste allée qui débouche sur la vieille ville à gauche du palais renaissance. On chemine le long du château des Ducs de Lorraine, pour déboucher face à la porte de la Craffe. Le château des Ducs enferme une collection d’œuvres de La Tour, maître du clair-obscur.
Pont à Mousson
Cette ville centre des activités de la société Saint Gobain pour la production de fonte ductile possède un intéressant musée consacré au papier mâché. Cette technique n’existe plus qu’en Chine et en Inde. Elle permet de réaliser des coffrets, des plateaux, des meubles de style Napoléon III, des statues. Après détrempage le papier devient une pate qui sera liée par de la colle, de l’huile de lin. Il sera possible alors de décorer les surfaces une fois séchées par addition de dessins colorés, comme pour la laque. Le prix varie donc en fonction du temps passé à la réalisation. La venue des productions en plastique a condamné le papier mâché devenu trop cher.
Nous poursuivrons ce voyage avec la ville de Metz, puis la vallée de la Moselle.
Guy Muller