PARME
Une étape dans cette capitale du bien-manger avec son jambon et son fromage permet de rompre la monotonie du voyage. Mais en Italie, toute étape réserve de très belles surprises, pour qui sait flâner et suivre les indications des bons guides.
Parme est aussi une capitale intellectuelle avec un opéra célèbre : le Regio, une dizaine de théâtres, un orchestre symphonique dirigé autrefois par Toscanini. Aux alentour, Basseto rappelle les séjours de Verdi, dont les opéras sont souvent à l’affiche du Regio.
Pour notre visite, nous avions donc repéré un ensemble d’églises, dont le Dôme et le Baptistère en sont les joyaux. L’accès au baptistère tout d’abord n’a rien de très remarquable au premier abord. Une structure octogonale est bâtie sur une place. Elle est très sobre d’aspect couverte de marbre rose. Mais c’est en pénétrant à l’intérieur que l’on est surpris par ses dimensions et le nombre de ses fresques. Il y a bien sûr un baptistère au milieu de l’édifice, mais les yeux sont attirés vers un magnifique plafond cintré et orné de nombreuses fresques. La hauteur est impressionnante, offrant de nombreuses possibilités d’y placer des fresques, des sculptures, des ornementations qui courent sur la totalité d’un immense cercle.
Après avoir intégré les imposantes dimensions, il faut se déplacer lentement, pour observer la richesse des parois et du plafond. Tous les visiteurs présents étaient ébahis, muets, les regards fixés sur les ellipses, cercles, panneaux à observer. Nos déambulations dans la pénombre au sol font un contraste avec la luminosité des scènes au fur et à mesure que l’on élève les yeux.
Ce baptistère opère une transition entre l’art roman et l’art gothique.
Nous visitons ensuite quelques places, dont la place Garibaldi, en achevant nos achats dans des commerces traditionnels.
Diaporame : Venise-Parme 2014
Fin du voyage en Italie