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Publié par Guy Muller

Cet été, Caumont-Centre d’Art met à l’honneur Niki de Saint Phalle (1930-2002). Popularisée par ses incroyables Nanas, l’artiste franco-américaine a développé un univers puissant, engagé, vibrant d’énergie et de poésie.

Cette exposition met en lumière l’influence exercée par les animaux et les créatures imaginaires sur l’artiste tout au long de sa vie. À travers ce thème encore jamais abordé, l’exposition montre comment son œuvre, tout au long de sa carrière, est peuplée d’un bestiaire magique fascinant dans lequel se mêlent symboles, mythes, récit autobiographique et héritage du surréalisme.

L’exposition retrace l’ensemble de la carrière de Niki de Saint Phalle en offrant une lecture inédite à travers le prisme de la représentation animale. Le parcours de l’exposition est conçu comme un conte de fée initiatique qui vous invite à déambuler parmi les créatures facétieuses avant d’accéder à un monde imaginaire où l’ensemble des êtres vivent dans une harmonie féerique. Les œuvres de cette artiste ont souvent une dimension autobiographique, évoquant ainsi son vécu marqué par une soif de création permanente, qui la mènera notamment vers la sculpture de grandes dimensions. Le bestiaire fantastique est particulièrement visible dans ses projets publics monumentaux (fontaines, aires de jeu) et ses projets d’architecture qu’elle commence dans les années 1960. 


 

À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »

L’art contemporain : accès rendu facile au MAMAC

Le Mamac de Nice, actuellement fermé, a créé de nombreuses vidéos qui aident à la compréhension des œuvres d’artistes contemporains. On peut ainsi se faire une idée des objectifs et thèmes poursuivis par les artistes. Il faut pour comprendre l’art dit contemporain suivre l’évolution dans le temps des travaux réalisés. En ce qui concerne Nikki de Saint Phalle par exemple, il y a loin des premiers tirs sur des poches plastiques, à un aboutissement complet avec la bigotte, l’OAS, les nanas…

 

La condition féminine placée entre le sabre et le goupillon

L’hommage rendu par la presse est unanime à reconnaitre la création d’un univers particulier par Niki. L’exposition Amazones du Mamac mettait en avant nombre d’œuvres bien plus exemplaires et représentatives que celles mises en lumière par Caumont. Il faut dire que la donation Niki au Mamac est la plus importante avec 200 œuvres. Très en avance sur Meetoo, Niki disait que la femme était la dernière colonie, décrivant le sort des femmes. Elles étaient coincées entre une table et une armoire comme le rappelait Léo Ferré. Engagée politiquement, féministe, favorable à l'avortement, Niki de Saint Phalle n’a de cesse d’intégrer des épisodes de sa propre vie au sein de ses œuvres. Expliquant avoir été élevée « pour le marché du mariage » et refusant de ressembler, un jour, à sa mère, elle commence à créer ses célèbres Nanas en papiers collés et résine dès 1964. Ces femmes monumentales sont « libérées du mariage et du masochisme », explique la sculptrice. «  Elles sont elles-mêmes, elles n’ont pas besoin de mecs, elles sont libres, elles sont joyeuses  ».

Aussi la robe de mariée, le cœur de bigotte rassemblent les signes de la servitude. La psychologie politique, féministe, sociale apparait dans la construction de ces diverses œuvres.

À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
À l’hôtel de Caumont, Niki de Saint Phalle en « bâtisseuse de rêves »
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