La Puszta Hongroise
Cette vaste plaine évoque les grands espaces américains où s’implantaient les fermiers migrants européens. Elle en a le même climat continental rude avec des extrêmes de température. C’est le territoire des fermes d’élevage et d’agriculture.
Musée du piment.
Le paprika a fait l’objet de nombreuses recherches pour l’adoucir et l’adapter à l’alimentation. Le musée en montre les diverses espèces, les machines agricoles, les broyeurs, les appareils de conditionnement. Des photos montrent les ouvriers agricoles au travail, les femmes en train d’assembler les piments avec une aiguille, les fêtes lors des récoltes.
A l’écomusée.
Une ferme a été reconstituée, qui sert aussi à des animations avec une salle de spectacle. Les murs des chambres et de cuisine sont décorés entièrement de fleurs. Elles ressortent avec leurs couleurs vives sur les murs blancs. Des broderies sont exposées dans des vitrines, avec des vêtements traditionnels. Un totem est installé au milieu de la cour, ainsi qu’un balancier d’extraction d’eau. Ce balancier est généralisé dans toutes les fermes de la puszta. Dans un bâtiment annexe, une salle de spectacle est destinée à des prestations folkloriques. Un couple arrive richement vêtu des costumes locaux.
Parvenus dans une ferme typique, nous la visitons sur une charrette digne du far-ouest, entourés d’une énorme poussière. Le décor rappelle notre Camargue avec ses chevaux, ses vaches à longues cornes et ses gardians, appelés ici Chicos.
Un spectacle nous attend avec diverses démonstrations acrobatiques. L’utilisation du fouet avec ses claquements ne semble pas gêner les chevaux. Divers jeux sont présentés : courses de chars, courses au foulard, chopes de bière portées, renversement de cibles.
Nous poursuivons par une promenade dans les bâtiments pour voir les chevaux, juments et poulains dans leurs stalles, porcs laineux, ânes…
Mohacs
En fin d’après-midi, le bateau s’arrête à Mohacs, où nous pouvons visiter la ville sous une chaleur accablante. La ville est connue pour sa défaite devant les troupes de Soliman le Magnifique en 1526, qui voyait les turcs s’implanter pendant 150 ans en Hongrie. Une statue du roi est érigée en souvenir, proche d’une église, qui rappelle le reflux des Turcs en 1687 grâce à Charles V de Lorraine. Une grande église a été érigée en reconnaissance par la population, non terminée à l’heure actuelle. C’est notre dernier jour en Hongrie.