Rodez
Rodez est une ville ancienne dont la voirie devient de plus en plus étroite au fur et à mesure que l'on se rapproche du Vieux-Rodez. Les vestiges de l’ancienne ville forteresse restent fortement présents sous la forme de remparts.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez est le principal édifice religieux du département. Brûlée, endommagée au cours des siècles, la cathédrale de Rodez constitue un remarquable condensé des styles architecturaux du XIIIe siècle au XVIIe siècle : gothique, Renaissance et éléments de décoration intérieure baroques. Elle possède des dimensions imposantes ; la nef centrale, assez étroite, se développe sur 102 m de long et possède une élévation particulièrement gracieuse (30 mètres). L'édifice est doté d'un superbe clocher, véritable dentelle de pierre de grès rose, repérable de loin, dominant le sommet de la cité de ses 87 mètres, qui en fait le plus haut clocher plat de France. 400 marches sont à gravir pour accéder à la statue de la Vierge (situé en haut du clocher) et au magnifique panorama de la ville. La nuit, elle est illuminée de l'intérieur.
La cathédrale Notre-Dame de Rodez, est une cathédrale catholique située à Rodez dans le département de l'Aveyron. Par sa stature impressionnante (102 m de long pour 37 mètres de large, des voûtes à 30m d'élévation et un clocher à 87m) Notre Dame de Rodez impressionne la Ville, mais aussi les campagnes alentour par son clocher gothique flamboyant.
Bien que les travaux de construction aient duré de 1277 jusqu’à la fin du XVIe siècle, la cathédrale bénéficie d’une remarquable unité tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. En effet, le parti général de l’édifice fut fixé dès l’origine. Ce type de plan est attribué à l’architecte Jean Deschamps, qui a mis en pratique dans le Midi les principes de l’architecture gothique définis dans la France du Nord. Le plan et l’élévation de l’édifice permettent d’établir des similitudes entre la cathédrale de Rodez et celles de Clermont-Ferrand.
L'aspect sévère de la façade occidentale témoigne de sa vocation défensive : elle est flanquée de deux tours massives qui étaient incorporées aux remparts. Seule « anomalie » à la rigueur flamboyante de l’ensemble : un frontispice placé au faîte de la façade au milieu du XVIe siècle.
Les vitraux de Stéphane Belzère
En 2002, un concours est lancé pour la création de sept vitraux contemporains destinés à la cathédrale de Rodez. En février 2003, la commande publique est attribuée à l’artiste suisse Stéphane Belzère. Le cahier des charges précise le parti-pris à adopter : développer une série de thèmes religieux sur un mode résolument artistique, contemporain et figuratif. Chacune des sept baies des chapelles du déambulatoire illustre donc un thème : côté sud, l’arbre de Jessé (la terre), tous les saints (l’air), la chute des anges (le feu), la Genèse (l’eau) ; côté nord, sainte Agnès, saint Amans, saint Martial et les prophètes Isaïe et Jérémie d’une part, la résurrection et la transfiguration de la chair de l’autre, les sacrements enfin.