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Publié par Guy Muller

L'abbaye du Thoronet

Les origines de l'abbaye du Thoronet

L'abbaye du Thoronet, fondée par des moines de l’ordre de Cîteaux dans l’arrière-pays varois, fut édifiée pour l'essentiel entre 1160 et 1190 et achevée en 1250. Elle constitue un ensemble architectural de l'époque romane présentant les caractéristiques de l’architecture cistercienne dont la pureté, le dépouillement et les proportions harmonieuses.

Obéissant à une règle inspirée de celle de saint Benoît qui imposait une vie de prière et de travail dans un lieu à l’écart du monde, une colonie de moines venue de l’abbaye de Mazan (Ardèche) construit d’abord Notre-Dame de Florielle sur le territoire de Tourtour. Les conditions d’accès y étant trop difficiles, les moines préfèrent le site du Thoronet, à la fois retiré au pied des monts de l’Ubac et peu éloigné de la vallée de l’Argens et de la route entre Saint-Maximin et Fréjus, siège d’un évêché. Ils sont sûrs de bénéficier sur cette terre reçue de seigneurs locaux, de ressources naturelles abondantes.

L'abbaye du Thoronet est l’une des trois abbayes cisterciennes de Provence avec Sénanque et Silvacane.

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le Centre des monuments nationaux dévoile une saison culturelle d’exception à l’abbaye du Thoronet pour l’année 2024. Le Centre des monuments nationaux propose en 2024 une riche saison culturelle à l’abbaye du Thoronet. A travers une diversité d’événements, notamment des expositions, des concerts, des conférences, des ateliers jeunes publics, des visites thématiques, l’abbaye se transforme en un lieu dynamique où se mêlent histoire, art et créativité.

Notre programme qui met en lumière l’héritage historique de l’abbaye. Notre engagement envers la préservation du patrimoine s’exprime à travers chaque événement, offrant aux visiteurs une opportunité unique de s’immerger dans la splendeur architecturale et culturelle de ce site d’exception. Joignez-vous à nous pour célébrer cette saison mémorable à l’abbaye du Thoronet. Nous invitons chaleureusement tous les publics, les curieux, les familles, les passionnés d’histoire, les amateurs d’art, à participer à cette saison culturelle 2024.

Avec plus de 109 000 visiteurs en 2023, l’abbaye du Thoronet et le cloître de la cathédrale de Fréjus s’inscrivent parmi les sites les plus visités et les plus appréciés du Var.

Forte de sa renommée internationale, justifiée par la beauté de ses bâtiments et du site dans lequel elle s’inscrit, renforcée par la qualité des restaurations entreprises par l’Etat depuis le milieu du XIXe siècle, l’abbaye du Thoronet, joyaux de l’architecture, présente une riche vie culturelle : expositions, concerts, cinéma, conférences, marché des abbayes, ateliers en direction de tous les publics, visites commentées, visites thématiques organisés par le Centre des monuments nationaux. Parmi les moments forts de cette saison, citons l’exposition des photographes malgaches Pierrot Men et Ramily, proposée dans le cadre du Sommet international de la Francophonie, et bien sûr les Musicales avec leur programmation de concerts de premier plan qui rend hommage à toutes les époques de Guillaume de Machaut à Philip Glass.

L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume

Saint Maximin la Sainte Baume

Le centre ville

Cette petite ville a maintenant des allures de grande. De la place Malherbe, celle où il y a une fontaine avec la pyramide, à la place de la Mairie, celle où il y a la basilique, plein de boutiques et commerces animent la rue. Cafés et restaurants, rangés sous les platanes, offrent un moment de détente aux touristes, soit avant, soit après avoir visité la basilique. Les autochtones se plaisent à y flâner et à prendre le frais avant ou après un spectacle à La Croisée des Arts. L'important marché du mercredi matin et les nombreuses animations tout au long de l'année, en font une ville incontournable de Provence Verte & Verdon.

 

La basilique

Après plusieurs phases dans sa construction le monument est achevé au XVème siècle. Cette basilique, plus grand édifice gothique de Provence, est un lieu toujours extrêmement visité. Messes, célébrations, pèlerinages, processions et même mariages princiers (celui d'un fils de la famille princière du Luxembourg, en 2013) y sont célébrés. Les grandes orgues monumentales y résonnent de toute leur puissance. Troisième tombeau de la chrétienté, elle abrite également les reliques de Sainte Marie Madeleine. La Basilique est actuellement en cours de rénovation. Une partie de l'édifice (intérieur) et certaines œuvres ne sont pas accessibles.

Saint-Maximin est massé autour d'une magnifique basilique considérée, à juste titre, comme le plus bel édifice gothique de toute la Provence. Sa silhouette trapue mobilise le regard d'aussi loin que l'on aperçoive la ville. Selon la légende, c'est ici que fut ensevelie au Ier siècle Sainte Marie-Madeleine.

Les invasions des Sarrasins font oublier l'emplacement du tombeau. En 1279, Charles II d'Anjou fait remettre au jour la crypte et ses sarcophages. Seize ans plus tard commence sur le site l'édification de la basilique dessinée par Maître Pierre, architecte français qui fera les plans et commencera la construction. Au début du XVIème siècle, les travaux sont arrêtés et la basilique reste inachevée. Elle n'aura jamais ni portail, ni clocher.

La basilique royale se compose d'une abside, deux absidioles, d'une grande nef et de seize chapelles. Longue de 73 mètres, large de 37 et haute de 29, elle outrepasse par sa taille les règles architecturales de l'ordre mendiant des Dominicains qui imposent modestie et dénuement. La crypte est un ancien monument funéraire du IVème siècle et renferme quatre beaux sarcophages. Elle fut dotée d'un extraordinaire mobilier comme par exemple une chaire en bois sculpté de 1756, les stalles du choeur datant de 1692, un retable du Rosaire du XVIIème siècle. A noter également le retable de Ronzen datant de 1520. Il illustre la passion du Christ et représente la plus ancienne vue connue du Palais des Papes d'Avignon.

Le Couvent Royal

La basilique et le couvent royal forment un ensemble architectural époustouflant. Au centre se trouvent le cloître gothique et son jardin. Les ailes Est et Nord accueillent la sacristie, la salle du chapitre, le chauffoir, l'ancien réfectoire, une sacristie et la chapelle communautaire. Toutes les galeries, excepté l'aile sud, sont surmontées d'un bâtiment accueillant les cellules des moines. Propriété du Conseil Départemental du Var, le Couvent Royal a été occupé par un hôtel jusqu'en 2020. Le bâtiment est actuellement fermé pour de gros travaux de restauration pour une durée indéterminée. Il abrite toutefois l'Office de tourisme ouvert au public, par lequel on peut encore apercevoir le cloître.

 

Sainte Marie-Madeleine de Raphaël

Un regard profond. Magnétique. Saisissant. L’œuvre d’un maître qui joue du clair-obscur pour donner vie à son modèle. Cette huile sur panneau de 46,4cm sur 33,7cm n’est pas sans rappeler La Joconde de Leonard de Vinci. Et pour cause. Au cœur de la Sacristie de la basilique de Saint-Maximin trône dès aujourd’hui et pour un mois un chef-d’œuvre de Raphaël (Raffaello Sanzio de son vrai nom, 1483-1520) représentant Sainte Marie-Madeleine.

Et puisque l’on se trouve dans un lieu saint, il ne paraît pas incongru de parler de miracle pour évoquer la présence de ce bijou dans un lieu qui abrite les reliques de Sainte-Marie-Madeleine. Car tout est parti d’un hasard. Ou presque. Des amateurs d’art, qui souhaitent rester anonymes, tombent sur ce tableau sur un site d’une galerie anglaise, il y a un peu plus d’un an. Il apparaît alors comme étant de l’école Da Vinci, mais pas comme une œuvre de Raphaël.

Perdu depuis 1631

Croyants, les acquéreurs tombent sous le charme et décident de franchir le pas pour une somme avoisinant les 35.000 euros.

"Lorsque nous l’avons reçue, elle était poussiéreuse. Il a fallu un mois et demi pour la nettoyer. Et après de nombreuses investigations historiques et scientifiques, il s’est avéré qu’il s’agissait d’une œuvre de Raphaël qui était considérée comme perdue. Ce fut une vraie surprise", soufflent les propriétaires.

"J’ai étudié le parcours de l’œuvre. J’ai contrôlé les archives. Les premières traces de ce chef-d’œuvre remontent au milieu du XVI siècle quand il a appartenu à la famille Fontana, des artistes. Ils ont ensuite vendu leur patrimoine, dont ce tableau. On le retrouve ensuite au Palazzo Ducale d’Urbino. On perd ensuite sa trace en 1631 quand il devait prendre la route de Florence où il n’est jamais arrivé", confie Stefano Fortunati, expert en documents et papiers anciens à Florence, qui a été chargé de retracer le parcours du tableau.

Une renaissance qui a chamboulé le monde de l’histoire de l’art. S’il existe deux copies de ce "Sainte-Marie-Madeleine", celui de Raphaël dénote. "Une chose particulière, c’est que l’œuvre de Raphaël représente Marie-Madeleine, une belle femme, mais sans le symbolisme habituel, sans les signes religieux comme c’est le cas sur les autres", poursuit l’expert Florentin. Ainsi, pour les propriétaires anonymes, il apparaissait évident de partager ce trésor avec le plus grand nombre. Et après un mail envoyé à la paroisse, les choses se sont accélérées jusqu’à l’arrivée du tableau hier et sa présentation au grand public aujourd’hui. L’écrin idéal.

L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume
L'abbaye du Thoronet et la basilique de Saint Maximin la Sainte Baume

Visite par :

La Société des Amis du musée Masséna et des musées de Nice organise de nombreuses visites et voyages tout au long de l'année. Elle tient une permanence au musée Masséna 65 Rue de France, le mercredi de 14h30 à 16h30.

Téléphone : 0493872098 ou 0961559766

Courriel : amis.musees.nice@wanadoo.fr

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