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Publié par Muller

Carnet de voyage

   

L’Inde du Sud (3)

Chers amis des voyages et des découvertes, mon carnet de voyage n’a pas pour objectif de relater la totalité d’un voyage organisé par Arts et vie. Il chemine au fil des découvertes et des jours, sans volonté exhaustive.

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Ce chemin est donc marqué par l’affichage de diaporamas qui vous font découvrir un pays étrange. Ce pays bien qu’ayant acquis des lettres de noblesse en matière informatique (Bangalore) et dont les écoles s’inspirent de la meilleure tradition britannique, s’avère encore très en retard. L’agriculture n’est pas mécanisée, les routes sont chaotiques, les foires et marchés conservent une époque oubliée. Mais le retard est peut-être un avantage par le rejet des animaux élevés en batterie. Leur circulation sans entrave nous montre d’autres types de vie possibles, plus en adéquation avec un rythme lent. L’absence de stress, le ressourcement de certains occidentaux qui viennent ici apprendre le yoga, les massages, la connaissance du bouddhisme, montrent que les échanges continuent. L’adoption du nucléaire civil et militaire par l’Inde ajoute un  niveau supplémentaire à une Inde que l’on doit toujours conjuguer au pluriel. Indes c’est la multiplicité de nos façons de voir et de sentir… des réalités complexes.

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Quelques portes parmi les 7 périmètres

 Ce jour nous reprenons la route vers Tanjore et Trichy. Le temple de Srirangam est immense, habillé de 21 gopurams, qui dominent un paysage de rizières et de cocotiers.  Ce temple qui remonterait au déluge est dédié à Vichnou. Les cholas ont là encore établi le schéma architectural du temple avec des voies droites. La ceinture de ce temple est composée de 7 enceintes dont chaque porte est une tour. Ce temple est intégré à un immense caravansérail qui l’enserre.

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La majesté des temples dans une vue circulaire

De nombreuses boutiques vendent tout le nécessaire à la vie quotidienne, sans oublier les offrandes et la confection de nombreuses guirlandes de fleurs. Comme dans la Cité Interdite de Pékin, le temple est composé de 3 enceintes. Mais avant d’y parvenir il faut franchir 4 autres enceintes qui magnifient l’espace. On a alors l’impression d’un déroulement infini de statues et d’édifices. C’est en 1987 que le dernier temple a été construit. D’une hauteur de 70 mètres, il représente une montagne très colorée de 1000 statues, situé au sud du site.

Une vue d’ensemble du temple peut être entrevue du haut de terrasses qui embrassent quelques tours. Il est impossible d’avoir une vue totale : 7 enceintes c’est 14 cercles à franchir pour parcourir la totalité de ce diamètre.

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Comme dans tous les temples les éléphants sacrés bénissent les fidèles. En approchant du centre du temple nous entendons le bruit d’une source qui devient rivière au fur et à mesure de notre progression. Il s’agit du bruit des pièces de monnaie qui tombent des urnes vidées devant nous. Des tas de billets jonchent les dalles d’une partie du temple De nouvelles urnes apportent et déversent leur contenu sous l’œil de comptables qui cochent leurs numéros. Des bénévoles trient et classent les fruits de cette abondante récolte. Nous sommes très loin des affaires Clearstream et de la comptabilité des frais de bouche de la ville de Paris ! Ici tout le monde peut voir, y compris les étranges étrangers. Même l’accès à la soupe populaire de nombreux nécessiteux assure une redistribution visible et publique.

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Guy Muller

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